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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 00:39

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Connaissez vous John Carpenter? Probablement un de mes réalisateurs préféré, le bonhomme a réussi à nous fournir pas mal de classiques du cinéma de genre, notamment avec des hits comme "The Thing", qui relate les déboires d'une equipe de scientifique en antarctique avec un alien à la forme changeante, ou encore "Assault" qui narre les aventure d'une equipe de flic escortant un prisonnier et se frottant à la pegre locale du coin. NOus citerons auss le célébre "The Fly" dit "La mouche" en français, ou encore "L'antre des Ténèbres", 2 veritable phénomènes du film d'horreur.

 

EN 2001, aprés une traversé du desert typique de tout artiste qui se respecte, Carpenter veut taper fort et entame son nouveau projet, "Ghost Of Mars". Pour Vous donner une idée des moyens qu'il met à sa disposition, le cher monsieur engage à l'époque Ice Cube et Marilyn Manson pour tourner dans ce western spatial. Que pouvons nous dire, aprés un premier visionnage de ce film? Et bien Carpenter a plus ou moins toujours joué avec succés dans la carte du film de série B (donc ni trop con, ni trop moche). Ce choix de deux personnes influentes de l'univers de la musique en dit long sur sa direction scenaristique. D'un coté on retrouve un Ice Cube, à l'époque grand rappeur gangsta, qui joue les gangster au grand coeur, sur de lui et performant, et de l'autre, on retrouve un Marilyn Manson (qui en 2001 déjà avait sucité pas mal de polémique avec ses propos et ses concerts) qui cherche à nous retranscrire l'image d'un barbare assoifé de sang. On a donc dans ce film un affrontement entre un parrain malin de la mafia californienne, et une despote sauvage style Gengis, qui veut tout detruire à coup de décapitation et de métal indus. 

 

Honnetement, on est loin des prétentions d'un Prometheus ou d'un enieme remake de film d'horreur japonais (style The Ring= Le Cercle), et pourtant le film n'es pas si mal. On prend plaisir à voir une bande de flic intergalactique démonter une armada de guerriers mongols. Mais ormis les scénes d'action vraiment "actionnesques", le scénario vient pas casser trois pates à un canard. Et c'est là la grande force de ce serie B pas mal fait : Le scenario n'est pas une pepite, mais mine de rien , on s'amuse à regarder les grosses castagnes (soit dit en passant, assz bien foutues). 

 

Lorsque je vous parlais de serie B, on verra également deux points qui confirment nos dire : les effets spéciaux et le jeux d'acteur. Les deux frolent parfois le risible. Je ne spoilerai pas, mais lorsque l'on voit les "aliens" defoncer une porte en carton à coup de belier improvisé, on a tendance à pouffer gentillement au fonde de son lit. De mêm, les diverses explosions et coup de fusil à pompe son totalement drole. Dans Ghost Of Mars, on utilise des munitions à blanc, et ça se sait, car les explosions et les armes n'ont aucun punch. C'est de gros pétards mouillés! De même, les acteurs sont à la limite du supportable, et pourtant ça marche. Une fois de plsu je ne spoilerai pas, mais les meilleurs roles sont à donner aux deux "nouvelles recrues" du film, qui malgrés leur tronche approximatives, réussissent à donner certains frissons. Les moments d'euphories sont là! On veut que les personnages principaux survivent, ce qui n'est pas toujours le cas. Au final, malgrés des acteurs pas franchement folichons, on se prend rapidement au jeu. Comme dans un jeu de téléréalité, on souhaite que son personnage préféré survive le plus longtemps possible, ou alors qu'il meure dignement, ce qui est souvent le cas. Les sous-sous role meurent betement, les sous roles meurent en héros, et les roles meurent.... enfin, meurent presque tous. 

 

Parlosn maintenant de ce point qui m'a paru d'une importance capitale pour ce film : LA MUSIQUE!!!

 

Car oui, engager Ice Cube et Marlilyn Manson pour jouer dans un film, ce n'est pas anodin. Si Ice Cube, Rappeur classique de son état réussit à donner une performance d'acteru acceptable, Marilyn Manson (qui incarne le grand méchant) sembel totalement à coté de ses pompes. Dans ce role de grand despote psychopate, il n'arrive pas vraiment à convaincre. Etant fan de l'artiste et des musiques de "Marilyn Manson And The Spooky Kids", je m'attendait à voir une performance scenique plus... poussé. Ici le grand musicien indus se contente d'exprimer une fureur peu convaincante et artificielle. On y croit pas, franchement. 

Mais bien plus intelligent qu'on ne pourrait le penser, le bonhomme reussi à inclure dans la BO du film un ensemble de sonorité qui lui ressemble. En somme, Ghost Of Mars est un western martien, saupoudré de métal indus et de sampels nerveux et rageurs. C'est coll, on sent que l'artiste ne s'est pas totalement perdu, mais malheureusement, c'est chiant. On perstera bien vite sur ces suites de sampels bidons et ses guitares saturés qui repetent en boucles les mêmes accord lors d'une scéne de baston. On vomira encore plus en voyant que Manson sait aussi bien jouer la comédie qu'un cochon d'inde sait faire une pizza. 

 

 

Concluons : 

Soyons dur, Ghost Of Mars est bien loin des hits qu'à pu produire Carpenter. Ce petit echec est veritablement la representation type de ce à quoi on s'expose lorsque les artistes décident de changer de carrière (sic).

Un film à regarder d'un oeil en somme. Si on cherche à le critiquer, comme moi, on trouvera une majestueuse quantité de défauts, mais si l'on cherche un filùm de niche cool et pas saoulant, avec du métal et des acteurs pas doués, on trouvera ici notre bonheur.

 

Good bye, et que dieu vous garde!

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 01:58

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WORMS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Quelle magnifique licence! Worms, créé en 1995 par Team 17, et encore vivante aujourd'hui. A l'instar d'un Super Mario, la série a su séduire le public et se creuser une putain de célèbre réputaiton de jeu culte. Aujourd'hui, nous allns parler du dernier épisode de la série, qui nous fait un joli retour au source, en délassant certaines idées foireuses qu'avait pris la série durant les année 2000.

 

Les Worms étaient populaires pendant une bonne dizaine d'année. Le jeu était au départ calibré en 2D, et offrait des combats rageurs entre les joueurs, sous fond de gros délire surréaliste. La série atteint des sommet en 1999 avec le sacro-saint Worms Armaggedon sur PC (principalement), veritable deluge de non sens et d'humour noir, puis avec Worms Open Warfare (PSX, PC). Nonobstant, elle décline avec l'avenement de Worms 3D, en 2003. Quelle déception à l'époque... Les joueurs, habitués à des face à face cartoonesques en 2D, découvraient un soft un peu bancal en 3D. Pour les fans, le délire n'était plus là, et la licence fut vite remisé dans les placards des gamers.

 

Mais v'la ti pas qu'en 2007, Worms opére un sympathique retour au sources avec Worms (dit Worms 2007). Le gameplay 2D refait surface, et les joueurs retrouvent l'atmosphére ubuesque des premiers épisodes. Cependant, les éléments qui ont fait la richesse du soft en 1999 sont encore pour la plupart absent. Mais ne nous égarons pas, car nous parlerons ici uniquement de Worms reloaded, qui se veut être l'ultime retour au source. Et force est de constater que les dévellopeurs de Team 17 n'ont pas oubliés les heures glorieuses de la série ^^

 

Dans worms, on voit s'affronter des équipes de vers de terre lourdement armés : Bazookas, mitraillettes, fusils à pompe (mon arme fétiche), mais aussi d'autres exotisme comme le mouton explosif, la sainte grenade ou le bombardement aerien. Tout est fourni au joueur pour faire un veritable carnage sur la map. Le décor est destructible (trés important pour les joueurs agueris), les projectiles réagissent au vent, et les worms ont une palette de mouvement certes pas trés complexe, mais largement suffisante pour balayer le terrain et aller se planquer. Le but est déliminer le ou les equipes adverses à coup plombs. C'est simple et efficace. pas de capture de drapeau ou de controle de territoire. Ici, tout est fait pour qu'on aille à la castagne au plus vite. 

 

Je joue à Worms depuis plus de 10 ans. Je me souviens d'avoir user et abusé de la démo de Worms 2 en 1998, et d'avoir veritablement entamé une guerre nucléaire dans Worms Armaggedon. JE dois dire que depuis le retour à la 2D, j'éprouve une certaine excitation à rejouer à ce jeu qui a marqué mon enfance. Bref, j'attendais dans ce nouvel opus un gout d'enfance. Et disons le sans détour, je l'ai retrouvé! decortiquons un peu les modes de jeux.

 

Mode multi !

Que ce soit en reseau local ou sur un seul et même ordinateur, le jeu reste trés efficace. On retrouve une panoplie d'armes surprenante (si l'on compare avec l'honnête mais incomplet Worms 2007), et le systeme 2D / tour par tour foncitonne à merveille. En même temps, ça fait 15 ans que ça marche, alors pourquoi ça changerait? Le spossibilités sont certes réduites par rapport à la référence (Worms Armaggedon), mais c'est largement suffisant pour offrir une experience plaisante et sans prise de tête. On ne notera qu'un seul point noir. J'en expliquerai plus loin les raisons, mais Worms est par essence un jeu stratégique assez frustrant lorsque l'on veut absolument gagner. Dans le mode multi, qui propse un classement mondial, on se retrouve trés vite face à des benêt qui ne supportent pas le moindre écart et qui se déconnecterons en cas de défaite assurée. Honnetement, apés 20 minutes de match, c'est pénible de voir des adversaires se deconnecter juste avant le coup final. Sur Xbox 360 (le jeu y est disponible, et aussi sa version 2007), ses desistements soudain sont penalisé, et le dit joueur se retrouve alors avec un petit malus, qui au fur et à mesure du temps, si on les multiplie, s'accumule et empeche une bonne progression. Ormis ce leger point négatif (une communauté qui d'accpete parfosi pas la défaite), le multi de Worms est parfaitement equilibré. Un proffessionnel imprudent aura vite fait de se faire démonter par un joueur novice intelligent et hargneux. Car au final ce n'est pas tant les réflexes et la façon dont on joue qui seront importantes, mais bien la stratégie. Et pour vous démontrer cela, il 'ny a rien de tel que de vous parler du mode solo, qui est en soit une véritable folie.

worms-reloaded-2.jpg

 

 

 

 

Mode Solo !!!

 

Et oui, contrairement à bien d'autres jeux actuels, le mode solo de Worms Reloaded est un veritable tour de force. Et réussir à le completer integralement est un véritable miracle. 

 

On vous a déjà parlé des joueurs surhumains? Ceux qui dans call Of Duty ou Battlefield vous assoment d'un coup de chevrotine à 150 metre? car dans Worms Reloaded en multi, vous n'en trouverez pas! En revanche, en solo, ce sera une toute autre histoire. Globalement, on pourra dire que contrairement aux jeux actuels, les bots sont bien plus performants (en théories) que les joueurs humains. Tout est qualibré. Les tirsd sont parfaits On peu parfois se faire allumer à 100 métres par un trouffion lorsqu'on ne s'y attend pas. Le systeme extremement simple Worms Reloadede a permis aux dévellopeurs de créer une IA absolument redoutable.Je n'ai pas de mots poru vous décrire le calvaire que vous ferons vivres les bots, mais ce qui est sur, c'est que vous apprendrez à jouer mieux et plus efficace. 

 

Dans le mode solo, on est bien loin d'une bonne tranche de rigolade, chaque action doit être murement réflechit. Certes dan sles premiers niveaux, ça passe, l'Ia est faible. Mais à partir de la moitié du jeu, n'essayez même pas d'imaginer que vous pourrez jouer comme Rambo. Les ennemis sont impitoyables et ne vous laissent aucune chance. En gros, finir la campagne evient à effectuer un veritable tour de force. Et je ne parle pas des modes annexes, style survie et compagnie. Si vous voulez vous amuser, c'est en mode solo que ça se passe. Si vous voulez entrainer vos neurones, ce sera en solo. 

 

En gros, le mode solo est trés bien foutu. Les cartes sont intelligentes, et chaque mission sera un veritable défi poru les nerfs. 

 

 

Guide du bon Worms : 

Voici désormais un petit guide pour vous aider à élaborer un jeu tactique et efficace . Sachez d'abord une chose : malgrés ses airs bon enfants, La série Worms (en 2D du moins) à a toujours été une licence primant les stratéges et les jouerus intelligents Worms, c'est un peu comme les échec dans le monde des jeux vidéos. Que ce soit face à L'IA ou à d'autres joueurs, gardez à l'esprits ces quelques preceptes :

 

_Regles 1 : ne jamais narguer l'adversaire. Worms c'est rigolo, ça pete de partout et ça offre des scenes d'anthologie dans la vie de chaque joueur. Mais attention, n'oubliez pas ce fait : Lorsque l'on joue en multi, ce n'est pas la peine d'aller narguer votre adversaire qui attend sa mise à mort (éventuelle). Question de bon sens, on ne va pas voir une personne que l'on aime pas et qui va mourrir d'ici 24 heures d'un cancer foudroyant en lui fredonnant "tu va crever, tu vas crever". Worms a toujorus été une licence frustrante, n'en rajoutez pas une couche. Encore pire, ne faites jamais ça face à l'IA. Comme je vous l'ai dit, elle est impitoyable, et au moindre ecart, elle pourrait faire radicalement changer la situation. Resultat, en mode multi, on perd un ami, et en mode solo, on s'expose au risque de se faire gifler magistralement.

_regle 2 : chaque action doit être utile : 

Pas de gaspillage! Chacun de vos actes doit être utile. Ne gachez pas vos munitions betement. Personnellement, je préfére attendre et voir 3 vers alignés pour leur laisser une attaque efficace plutot que de l'utiliser tout de suite pour faire sauter un ver seul sur un coin de map. 

_regle 3 : utilisez le décor : 

Depuis les début de la série, le décor est destructible. gardez cela en tête, mais sachez aussi que vous subirez moins de dégats si vous sou cachez que si vous êtes à découvert.

_régle 4 : planquez vous ! 

Certains joueurs utilisent leurs matériels pour aller plus vite au contact. c'est une trés mauvaise idée. Préférez plutot utiliser vos cordes ninja, vos jetpack et vos téléporteurs pour allez vous planquer quand ça tourne mal. N'hesitez pas à utiliser l'option passer le tour si un ennemi couillon canarde ses propres worms en tentant de vous viser.

_régle 5 : faites attention à votre propre arsenal :

Une sainte grenade, ça fait beaucoup de dégats, un moutonpeut faire trés mal, mais n'oubliez pas, vous aussi êtes vulnérables. Certains tirs mal placés vous feront autant, voir, plusd emal qu'à votre adversaire. utilisez l'artellerie lourde avec parsimonie, d'autant plus qu'elle est parfois dur à se procurer. Une bombe banane gaché, ça peut faire mal au cul. 

_regle6 : anticipation : 

Soyons clair, Worms est une licence délirante, mais derriere ses aspects totalement loufoque, on est en face d'un jeu de stratégie et d'adresse. Comme aux echec, anticipez les coups de l'ennemis.Attendez par exemple qu'il fasse un trou sous votre worms pour venir plus facilement placer un tir de bazooka bien fait ou une grenade , qui feront certes moins de dégats qu'une bombe plus puissante que vous vous serez chié à envoyer un tour avant, mais mal (perte de munition dans ce cas. L'ennemi vous offrira parfois des opportunités, et si vous êtes malins, vous pourrez vous en servir pour contre attaquer.

_regle 7 : ne pas se la raconter : 

on croise de nombreux joueurs qui efectuent des pirouettes (notamment avec la corde ninja) et autres prouesses techniques surprenantes. Ne perdez pas votre sang froid. Comme nous l'avons dit plus haut, il vaut mieux utiliser son matériel pour se planquer. SI vous prenez des dégats aprés un de ces tours de passe-passe, n'oubliez pas que l'adversaire s'expose parfois à de grand risques pour vous faire mal. VOus le verrez parfois se prendre une grenade, ou tout simplement aller directement dans la mer. Mieux vaut parfois en rire que d'imiter la chose et le rejoindre au royaume de Poséidon ou sur une mine. 

_regle 8 : Savoir utiliser les bombardements : 

Worms Reloaded, comme ces prédecesseurs, offre une palette de bombardements, parfois assez comiques. Ne les negligez pas! Ils fournissent souvnet un moyen efficace d'atteindre une cible éloignée.

_regle 9 : Forcez vos adversaire à faire "plouf" : 

Le meilleur moyend e tuer un Worms est de l'envoyer à l'eau. Ne sachant pas nager, ils couleront à pique betement. utilisez efficacement vos attaques pour faire plonger 1, 2 , voir 3 worms ennemis. Rien de tel pour s'assurer la victoire.

_regle 10 : le fusil à pompe et l'arc : 

Voici un avis tout à fait personnel. Le fusil à pompe et l'arc vous offrirons plusieurs tirs, contrairement à la plupart des autres armes. Utilisez les efficacement. D'un bon coup de chevrotine, vous pourrez envoyer l'ennemi à l'eau aisement, et comme vous avez 2 tirs, vous pourrez en envoyer 2, voir 3. J'ai uen préférence pour cette arme, car, si elle n'enleve que 25 point de vie au mieux, elle reste extremement précise et peutfaire chuter l'adversaire.

 

 

Et voila, en esperant que ce test guide vous aura été utile 

 

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 23:23

Pour ce second article annexe consacré au "jeuvidio", je vous propose une critique tout à fait personnel de Red orchestra 2

 

binocs.jpg

 

Disons le sans détour, RO2 est un FPS de simulation, qui fait mal au cul et qui cogne bien fort là où ça peut faire mal. Le décor se situe à Stalingrad (et ses environs) lorsque les allemands ont cru bon d'aller boter les fesses des slaves bolcheviques-communistes. Clairement, le jeu ne fait pas dans le manichéen, et on se retrouve à incarner les soldats de deux dictatures. Fini les gentils américains qui viennent se battre pour sauver le liberté et la démocratie, ici on joue pour sauver (virtuellement) sa peaux et pour en foutre plein la gueule de l'équipe adverse.

 

Mais comme je vous l'ai déjà signalé, on est ici dans une simulation REALISTE ! Pas de sur-homme aryen ou de héro du peuple ; on incarne un troufion de base. Et ça se ressent! Les claquements des armes à feu, les cris des soldats blessés, les tonnerres d'un pillonage, tout est là pour qu'on se sente dans la bataille. C'est épique, c'est éprouvant pour le moral, bref, c'est la guerre, la vrai, avec des couilles et de la biére. L'univers sonore est majestueux. On entend tout, on sent tout, on est parfaitement immergé. Si j'était chiant j'aurai tendance à dire que les graphisme sont pas de toute beauté, mais c'est largement suffisant pour instaurer un atmosphère oppressant. 

 

Venon en au fait : le jeu!

 

Comme je vous l'ai dit, l'atmosphére est là, bien présente. Maintenant ce qui compte, c'est de voir comment cela s'applique au différents modes de jeu.

 

SOLO!!!! 

Le solo est une sorte de didactitiel. Honnetement, aprés une vingtaine d'heure de jeu, je n'en ai parcouru que le quart. Pourquoi? tout simplement parce que sa fonction est uniquement de nous préparer aux diverses cartes et modes de jeu. On apprend avec des bots pas trés futés, mais qui ont la noblesse de tenter de réaliser leur tache. On peut leur donner des ordres, les suivre, les envoyer à la castagne à notre place ; bref, tout ce qu'on demande d'un bot moyennement intelligent. Ils ne sont pas performants, mais on ne s'en rend pas compte. Au final, le mode solo ne sert qu'à permettre au joueur d'appréhender le jeu, son systeme d'ordres dynamique (car oui, si t'es le chef, tu donnes les ordres), la visée et le systeme de deplacement.

 

Mode MULTI!!!!!!! C'est l'armée rouge mon frére, l'armée rouge! 

Le noyau dur du jeu, celui pour lequel il a été créé. Faisons un peu d'histoire maintenant : Red Orchestra est un jeu initialement sorti en 2006, tatant dans la simulation de fantassin et pas franchement fôlatre à prendre en main et à jouer. Le jeu est sorti, les joueurs ont joués, une communauté un poil taré s'est créé et le succés fut au rendez vous. Le multi permettait alors de voir s'affronter pas mal de joueur en manque de sensations fortes, et delaissant les Call Of Duty de l'époque (qui pourtant n'étaient pas encore totalement bankables).

Red Orchestra 2 reprend le principe de la licence : un FPS simu difficile, axé sur le multi et assez élitiste. Et pourtant, lorsque je parle d'élitisme, tout est relatif. RO2 est certes difficile à appréhender, mais la communauté, contrairement à son prédecesseur, est assez ouverte et maternaliste. Ici , les meilleurs joueurs ne sont pas farouches avec les nouveaux, et ne les arrosent pas de bastos sous prétexte qu'ils sont des newbies. Honnetement, ça change d'un CoD ou d'un Battlefield, ou les meilleurs sont ceux qui ont joués le plus longtemps. Dans RO2, le talent fait aussi sont oeuvre. L'utilisation des armes à verrous et des flingues semi automatiques demande au joueur une précision certaine et un sang froid qui n'ont rien de comparable avec ce qu'on nous sert actuellement dans les FPS. Aligner 2 mecs planqués avec le fusil de sniper sera bien plus jouissif que d'habitude, de part le fait que dans RO2, les balles suivent une trajectoire réaliste. Camper comme un idiot dans un coin de map ne sera pas efficace si des joueurs précis arrivent à vous aligner avec leur carabine kar98 à 150 métres les doigts dans le nez (et parfoisles, plus vieux sont pas les meilleurs à ce jeu là). En gros, pour faire des tirs efficaces, il faut savoir se faire tout petit, se planquer derriere une carcasse de voiture et attendre son heure pour faire mouche. Franchement, c'est le genre de choses qui me plait, mais qui devrait faire hurler les rageux du FPS à la CoD.

 

Le systéme de couverture (ou comment se refaire la bataille de Verdun chez les bolcheviques)

RO2 posséde un systéme de couverture ma foi fort sympathique. Une pression sur un bouton lorsque l'on est sur un mur et votre avatar se planquera comme un vrai soldat, pour pouvoir de temps en temps sortir la tête et viser les cibles potentiels. Trés pratique, on pourra attendre la fin d'une pluie de balle pour sortir son arme et viser les mécréants. Attention cependant, car si ce systeme est bien foutu, il nous offre 2 problêmes typique de la simu : on ne pourra viser que ce qui est dans un angle précis (cependant assez large), et lorsque vous sortirez la tête, on est pas à l'abri d'une balle perdu (ou pas perdu du tout d'ailleurs). Notons également qu'on a parfois du mal à se détacher de ce mode "couverture", ce qui peut se réveler dramatique lorsque l'on doit filer au plus vite face à une contre attaque ennemi. 

 

La balistique des spartiates de la mort qui tue.

En bref, la balistique est réaliste, et il faudra parfois ajuster votre viseur à la distance de l'ennemi. Une précision importante qui a du faire rager de nombreux joueurs.

 

Les dégats dans ta gueule.

Dasn certains jeu on dirait "une balle, un mort'. Ici ce n'est pas vraiment le cas. On dirait plutot, une balle dans le cul, du fait un bond, une balle dans le coeur, tu meurs doucement (te laissant la possibilité de tirer encore un peu avant de crever), et une balle dans le bras, tu saignes comme un cochonnet et tu dois te soigner toi même. La localisation des dégats est trés interressante, et on est souvent amené à crever bétement à cause d'une balle perdu ; la guerre en somme. 

 

Les différents modes de jeu.

Globalement il en existe pas des masses. Un mode dans lequel on fait du match à mort par équipe, un mode ou l'on doit remplir des objectifs, un mode qui.... enfin, euh.... en fin de compte, il n'existe qu'un seul mode de jeu jouable, le mode territoire. Trés apprécié des joueurs, il  permet d'opposer deux équipes : l'une attaque, l'autre défend. Et là c'es tla grosse foire au paté (au paté de chair humaine n'est ce pas). IL est recommandé de s'entrainer un peu pour comprendre à chque fois ce que le jeu nous demande, ce qui est parfois dommage, par rapport à un Battlefield ou un Homefront où les objectifs sont clairement affichés. 

 

La façon de jouer et le cumul des points.

Franchement, à ce niveau là, le jeu plaide parfois pour l'obscurité. Il faut un certain temps pour comprendre pourquoi on fini premier d'une parti multi alors qu'on a tué personne, ou inversement. la réponse est simple, et se résume à une phrase : "au bon endroit, au bon moment". Sans rentrer dans les détails (parce que parfois, le cumul des points est franchement obscur), on est face à des missions où le jeu d'équipe est largemnet privilégié.Retrouvez vous tout seul à attaquer 5 fois un objectifs, à tuer 10 mecs et à ne pas le conquérir, vous gagnerez beaucoup moins de point que 5 gus qui attaquent ensemble un point stratégique doucement en ne tuant que 2 mecs, et le gagne. cOMbien de fois ai je ragé à m'appercevori que mes efforts solitaires étaient vains, et qu'à coté, l'ennemi, organisé et intelligent, reussisait sans problême à mettre la paté à mon équipe uniquement parce q'une bade de Guy couvert par un sniper pas trés doué attaquait au bon moment au bon endroit. 

Mais aprés, si vous comprenez les mécaniques du jeu, vous verrez, qu'il est plus facile de gagner une bataille sans tuer que de gagner tout seul avec ses talents de sniper. 

Notons d'ailleurs que j'ai eu l'occasion d'assister et de participer à de veritable razzia sur les objectifs ennemis, style "dédicace de Zac Effron à la fnac du Havre"

 

ILLUSTRATION!!!!

RedOrchestra2_1.jpg

 

N'est ce pas magnifique? on dirait un assaut d'orc sur une base de la garde impérial (warhammer 40K powa!!!)

 

 

 

Conclusion n'est ce pas!

 

Soyons sérieux : RO2 est un jeu difficile, qui demande beaucoup de concentration et de calme. Si vous êtes un rageux du FPS qui ne jure que par les réflexes et le haut level, alors ce jeu n'est pas fait pour vous, mais vraiment pas... La communauté préfère adopter des joueurs calme, avec un sang froid hors pair et un fair play réel. un bastos dans le crane? n'allez pas hurler sur vos coéquipiers, mais considerez uniquement votre imprudence. RO2, c'est un trés trés bon jeu, à qui je donnerai la note de 18. Son seul souci, n'être pas destiné au grand public... Mais si toi, jeune bolchevique ou jeune aryen , tu sais garder ton calme en toute circonstace, et braver le feu ennemi, alors oui, Red Orchetra 2 est fait pour toi.

 

à bon entendeur!

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 02:52

Tu en a marre de CoD? Tu en a marre  Battlefield? Tu es fauché? Alors Homefront est une bonne alternative!

 

Crééen 2010 par le firme qui va surement bientot dispariatre, THQ, Homefront est un FPS axé multi qui pourra te faire passer quelques heures trankilou.

 

Commençons par le mode solo : on peut dire que ce mode est une forme d'initiation à tout soft qui se respecte. à l'instar d'un CoD dans lequel le solo te permettai de farie tes toutes premieres armes dans le multi du jeu sans te montrer les possibilités du mode multijoueur et de sa nervosité, Homefornt solo est une perle de ... euh ... rien du tout.

 

Soyons clair, la campagne est à la limite de ; l'indignemais à la limite seulement. Scryptée à mort et ultra buggée, elle nous offre un scénario d'anticipation certes interressant, mais pas assez convaincante. Alors oui , les idées sont bonnes et bien présentées, mais est ce suffisant? Le scenar' en lui même, est pas mal foutu et tiens en haleine tout au long de la campagne, mais on reste dans du court terme (10 heures de jeu à tout cassé). Non seulement c'est pas assez long, mais on fini par ne plus avoir envi de suivre ce qui se passse. L'entré en matière est franchement bien faite, mais le final laisse pantois. Pourquoi? parce qu'on s'en fout!Aprés 10h de periperites, on en a plus grand chose à faire, et on laisse la scene finale tourner comme un film. D'ailleurs, malgrés ses qualités scenaristiques, on se rend compte que le jeu aurait mieux fait d'être "bien" adapté sur les écrans de ciné que sur nos pc.

 

Niveau multi, c'est autre chose. Avertissement!!! on a beau être proche du maniement d'un CoD, le jeu reste trés différent. Pourquoi? parce que les crétaeurs de THQ ont préférs mettre un point d'honneur à l'anticamping. C'est assez agréable en fait, notamment par le fait que chaque joueur puise faire appel à des drones (s'il est assez malin et sait jouer un minimum) pour aller fouiller chaque surface des maps. Ainsi, alors que dans un CoD un campeur pouvait aligner chaque joueur adverse sortant du lieu de respawn, ici, quelqu'un pourra acheter un drone mortel pour aller lui peter la tronche en direct "sans qu'il s'en rende compte" en usant de quelques points de combats. ce point est trés bien géré, et on pourra autant aller debusquer le campeur chiant que forcer les defenseurs à sortir de leur cachette à sortir pour permetre à ses camarades d'aller casser du communiste (un de l'américain capitaliste, c'est tout comme =P )  . Au niveau des capacités de chaque joueur, el tout est trés bien géré, et le joueur novice malin pourra facilement se faire remarquer sur le tableau de score final. En cela Homefront offre une expérience de jeu interressante et non elitiste, contrairement à bien d'autres jeux actuels. Notons aussi que chacun pourra aller acheter ces bonus de castagne en début de partie, mais que s'il est trop mauvais, il redeviendra un fantassin de base sans défense. 

En gros on peut différencier, aujourd'hui, mi 2012, 3 forme de serveurs : 

_ceux dédiés aux fantassins, dans lesquels aucun engins blindés n'est permis et où seul les reflexes de gamers seront mis à contribution

_ les serveurs campeurs dans lesquels une groupe de sniper fera la loi pendant que les novices rempiront le restes des objectifs en se faisant mitrailler sans vergogne

__les serveurs classiques, dans lesquels chacun pourra se trouver sur un pied d'egalité, avec les drones, engins blindés et autres helicoptéres, pour peu qu'ils savent les utiliser.

 

 

 

Que pouvons nous conclure? Homefront possede une campagne de merde, c'est clair, avec peu de choses pour elle, si ce n'est sa narration intelligente et ses idées novatrices. Le gros point fort du jeu se trouvera dans son mode multi, efficace, nerveux, et pas trop elitiste.On prendra vite plaisir à étudier les mecaniques du jeu et à s'en servir pour renverser les campeurs et autres trop bons joueurs adverses .Homefront est sympa et efficace en multi et ravira les casu comme moi.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 23:07

Avcez vous déjà travaillé dans la grande distribution? Non...

 

Dans ce cas vous ne savez pas que l'on pourrai aisement comparer ce secteur d'activité à une grande famille de militaires, à la fois prête à tout pour sauver son monde mais en même temps capable d'une abnegation chez certains qui pourrai faire palir les grandes institutions françaises.

 

Je m'explique:

 

Dans la grande distribution, on est employé. Certes par l'entreprise elle même, mais lorsque l'on commence à se voir accorder la confiance de ses supérieurs, les demandes deviennent de plus en plus personnelles. Je citerai un exemple qui m'a marqué, aujourd'hui même: les demandes de remplacements.

Lorsque l'on se voit accorder un minimum de confiance par ses supérieurs, il arrive souvent que l'on nous demande de venir au secours d'autres magasins, qui se retrouvent parfois en situation difficile. Personnellement, j'ai pendant un an muté dans un autre magasin avant de reprendre mon poste initial. Et aujourd'hui,n pour répondre à l'avarie de personnel, on m'a demandé de combler les trous là où j'ai pratiqué mon art de caissier pendant une année. 

 

Quel plaisir de retrouver ses anciens amies, ceux avec qui ont a fait mille et une aneries pendant un an, mais avec en plus le role de "remplaçant". Ici, vous verrez que ces amies en l'occurence, sont Sophia, Karo, et Héléne. 2liminons cette derniere, qui s'est visiblement farci aujourd'hui sa grippe annuelle. 

 

Retour au front!

Aprés 10 mois, je retrouve le groupe de nanas, prêtes à en decoudre pour un dimanche un peu chargé. J'améne avec moi une collégue. ELle ne sait pas ce qui l'attend et je suis censé la chaperroner pour l'ouverture du magasin (8h30 donc). Les deux officiers de la Auchan Navy sont donc sur place, et on se voit accorder un grand remerciement pour notre devotion. C'est gentil, malheureusement, on nous separe bien vite et je vois ma collégue se faire éjecter avec une bleu bite qui ne connait rien à la formation en caisse, voir même qui en sait moins que ma collégue. De mon coté je me retrouve avec Karo, qui entame la discussion potin habituelle: "Alors qu'est ce que tu deviens? c'est bien que tu sois là! Tu te souviens du jour où tu t'es amusé à secouer un pack de cannette de coca pour faire chier le monde, ça m'a explosé de rire." Les souvenirs sont là. 

Je me retrouve donc face à une petite marée de client qui ne me connaissent pas, et à un écran tactile dont je n'ai pas l'habitude (je travaille presque uniquement sur clavier classique, avec les grosses touches de geek). Et les blagues fusent: "t'as vu la meufs là? Elle a un cul tellement gros... ! Elles ont des sales gueules les nouvelles dis donc, je les aime pas alors même que je leur ai pas parlé" etc. 

Pendant ce temps, ma collégue padawan s'emmerde copieusement.

La matinée passe. Sophia arrive, et on prend bien soin de la placer loin de nous, pour ne pas faire de vagues (la bande des anciens amis ferai vraiment de la merde si on les mettai ensemble). Entre 2 pauses, on se rassemble et on fait le point sur l'état de l'equipage. L'ambiance est morne dans ce magasin, ça pue la crainte et le lechage de botte, mais je dis ça, je dis rien. 

 

FInalement, on rigole bien à 3, et à 4 avec ma collégue qui ne sait plus quoi faire pour que le temps passe. Et au moment de sortir, on se fait de larges bizoux, satisfait de cette journée de retrouvailles, avant de partir chacun de notre coté, pour retourner à nos besognes habituels. Finalement, c'est peut être ça qui est le plus excitant dans le travail, la rencontre; retrouver de vieux amis, avoir le sentiment que l'on aété utile aujourd'hui et qu'on abien rigolé.

 

Je deide cet article, pas forcement drole mais réaliste à Karo, Sophia, Maud et Julie, sans qui ce retour vers le futur n'aurai pas été possible.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 11:29

 

Quatrième quart: The End of A World

 

 

ET voici désormais, et après un long moment d'inactivité, le cinquième et dernier acte de notre fresque du quotidien. LA fin de journée au supermarché. 

 

Comme décrit précédement, le caissier (ou la caissière), vois enfin apparaitre le bout du tunnel. On va décrire ce moment d'illumination vers 18h environ, lorsque la pause de l'après midi démarre. Un petit moment dans les locaux, pour savourer un dernier café et se préparer à la dernière ligne droite de ces 10h de boulot. 

Il est maintenant 18h15, voir 18h30, et il faut redescendre et affronter à nouveaux les clients. Car oui, c'est bien là une particularité du supermarché, le rush de 18h. C'est le dernier mouvement de foule. Tout le monde se precipite en même temps pour acheter ce qu'il manque pour preparer le diner (ou pour preparer une soirée beuverie). On peut aussi voir les derniers fonctionnaires venir faire leurs courses: "oh ba moi vous savez, j'ai commencé à 9h et je dois encore faire le repas pour 2 gamin et un mari" (disent ils).

 

À cette heure ci les gosses sont exasperés et courent partout, les parents sont fatigués par une journée de boulot, les vieux ont trop chauds et nous le reprochent, les alcooliques viennent de finir leur deuxième cubie de cote du Rhône et en redemande, bref, on sent que la journée se termine. Et pour nous aussi d'ailleurs. Souvent à cette heure ci, on commence à sentir nos doigts trembler: oui je ne plaisante pas, parfois j'ai l'impression d'avoir parkinson tellement je suis sur les nerfs. Pareillement, le "bonjour" devient une option, chez le client comme chez la madame qui va lui prendre son argent à la fin, les erreurs deviennent monnaie courantes, sous l'effet de la pression on se met à raconter des blagues de cul à sa collègue, ou pour les plus sobre à commencer à trouver des idées pour la prochaine sortie entre copine. 

 

Et ça dur.... ça dur... ça dur... jusqu'à 19h30 environ, heure sacré à partir de laquelle les gens comprennent qu'il est trop tard pour rajouter de la sauce soja sur le riz et que c'est pas un drame si il manque du paté ce soir. EN gros, c'est l'heure ou Héléne sort son magazine poeple, Sophia surfe sur internet avec son smartphone, et Caro sort encore de caisse pour aller ranger les têtes de gondoles (déjà propre soit dit en passant). Le magasin ferme dans une heure et demi, et d'ici là, il y en aura des occasion de s'ennuyer, de rever à ce qu'on va faire une fois dans son lit (à part dormir), de saliver devant la rotisserie alors qu'on crève la dalle depuis 18h. Oh oui, il en reste des choses à faire pour les caissiéres, mais pas des choses concrete. Rèver, c'est plus reposant. Et même si certains patrons veulent nous enlever ces moments de glandage, il faudra pas qu'ils oublient que sans ça, on deviendrait assez fou pour se mettre une balle en plein milieu du rayon petit dejeuner. 

 

 

Et voici l'heure tant attendu!!!

 

21 heure!

 

"Mesdames et messieurs il est 21h et le magasin ferme ses portes. La direction et le personnel vous remercient pour votre visite et vous souhaite une agréable soirée."

 

 

C'est la phrase magique, qui arrache un sourire à chacune des filles. Mais attention ce n'est pas encore fini. Selon les magasins, on demandera à chacun de faire un dernier sacrifice avant de partir du magasin: nettoyer sa caisse, finir de ranger les achats, compter son caisson, etc. rajoutez une bonne grosse demi heure avant que la porte de sortie du magasin ne s'ouvre et laisse déferler les employés restant complètement extenué de cette journée de travail. 

Et maintenant il faudra rentrer chez soi. Beaucoup habitent pas très loin, et ne mettront que 5 minutes pour rentrer chez eux, mais combien en ai-je vu, habitant à bonne distance, baisser la tête pour attendre le bus, mettre un temps fou pour arriver chez eux, et s'étaler dans leurs lits, sans même prendre le temps e manger ni de se déshabiller.

Un travail assommant, c'est sùr.

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 11:35

 

 

 

La vie d'un caissier étudiant

 

acte 4:  troisième quart et trou normand (au lieu du quatre quart)

 

 

 

Dans le dernier épisode je vous parlais de la coupure de l'aprés midi dans laquelle les caissière et caissier vont se retrouver en salle de pause pour manger un peu et discuter le bout de gras.

Mais désormais, le caissier doit redescendre en caisse pour finir sa journée de boulot. Et attention, car ici nous sommes dans un moment crucial de la journée. 

POURQUOI CRUCIAL? Tout simplement mes amis parce qu'il faut bien digérer. Et que parfois on a tellement manger qu'il devient quasi impossible de soulever une brique de lait pour la scanner. Bien entendu on a pas le droit de s'alcooliser dans le magazin donc on peut pas profiter d'un trou normand ou d'un digestif bien mérité.

En même temps, imaginez le bordel si les employé se tapaient une cuite avant d'aller au boulot. Auchan deviendrait Auchiotte et Leclercq passerai à Jevoipuclair (attention, là normalement tu rigole… ou pas)

 

C'est donc un élément crucial que de savoir anticiper les problèmes intestinaux et accelerer la digestion. On a là plusieurs perspectives qui s'offrent pour mieux digérer au plus vite

 

1) la solution de la clope: je sais pas si ça accélère le transit, mais au moins ça a un effet psychologique... Pis il faut marcher pour pouvoir aller dehors, du coup ça aide à mouliner le tout à l'intérieur. Personnellement , je me contente de laisser aux autres cette méthode.

 

2) les toilettes: car oui, si ça rentre d'un coté, autant vider de l'autre. Je vous passe les détails.

 

3) la sieste: le risque, c'est de trop l'apprécier et de redescendre trop tard. Si cela arrive on se prend un gros commentaire bien saoulant de la part des hôtesses de zone, genre "t'as pas vu l'heure, qu'est ce que tu foutais en haut espèce de tire au flanc?". Et pire, le plus souvent, une sieste réussi te met dans un état de fatigue tel que c'est pire qu'après le repas, t'arrive plus à te lever et tu bugues à chaque pas, chaque mouvement de bras, comme un toxicomane en manque (de sommeil en l'occurrence) 

 

4) refouler le problème: tu restes à table et tu discutes avec mamie Balayette en tentant d'oublier que quand tu sera en bas tu va morfler. 

 

Puis vient le moment tant redouté où il faut descendre, pour reprendre sa caisse, et recommencer à encaisser les gens, et recommencer à entendre des commentaires à la limite du raisonnable. Tout de même, avant de se dispatcher aux quatre coins de la ligne de caisse, les 3 jeunes amies (Caro, Sophia, Héléne), vont se souhaiter bonne chance sur un magnifique: "allez, salut gros cul!".

 

Et voici le premier client de l'âpre-midi (attention jeu de mot compliqué! o_O). Il est 3h30, dehors il fait chaud, et le monsieur, d'une quarantaine d'année, vient accompagné de sa petite femme et de leur odeur de transpiration. Oui, souvent le client de l'âpre-midi est pas au point au niveau de l'odeur. Mais il n'y a pas que eux, il y a aussi les jeunes qui viennent acheter quelques babioles sucrés et gourmandes, barres de chocolats et autres sucrerie dont raffolent les dentistes et les pédophiles au aguets. On voit des caddies entier défiler devant nous, remplie de confiserie en tout genre, pour des sommes dépassant l'entendement. Ne vous étonnez pas chers amis, si je vous affirme que les propriétaires de ses caddies sont souvent… comment dire? …… corpulents.  Ne vous étonnez pas si je vous dit que la plupart du temps ils se sont déjà jeté sur un paquet de mars mini, si ils ont déjà fini quelques canettes de "fat-cola".

 

Il y a aussi les parents avec enfants turbulents, les beauf' crasseux, les "Z" décérébrés, les clochards en quète du saint graal, ou encore et toujours les petits vieux qui te tiennent la jambe assez longtemps pour que t'ai envie qu'ils retournent aux cimetière pour s'enterrer eux même profondément et ne jamais ressortir.

 

Petite anecdote, datant d'aujourd'hui même, celle d'un papa, qui, une fois arrivé à ma caisse, me regarde avec un air dépité, prend le paquet de kit kat ball dans la main de son fils, me la tend, s'excuse, prend son fils dans ses bras et s'enfuit en courant. Sur le coup j'ai pas compris, mais quand j'ai vu le désespoir se tracer sur le visage du petit gars qui regardait s'éloigner son paquet de bonbon, puis ses pleurs qui se dissipaient dans la sortie, j'ai compris… Et j'ai explosé de rire. 

Ohh et puis, au pire, si il a volé quelque chose, que m'en importe, pour moi la surprise qu'il a provoqué dans ma tête vaut plus que toute les barres de chocolats du monde. Par contre, j'imagine que le gamin a du pleurer un bon bout de temps.

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 11:20

 

Ouais...

 

Ça fait presque 2 mois que j'ai créé un blog. Je me suis inscrit à cette communaté qui m'avait l'air sympa, sauf que moi j'aime pas raconter des blagues, à part les blagues racistes ou gore (noté que je suis metis donc moi j'ai le droit). 

Bref, j'ai vaguement visité quelques blogs, tranquillou. Et pis j'ai decouvert qu'on pouvait ecrire des articles consacré à la communauté... C'est vrai ça? Genre si j'ecrit tout un panflet inutile (que vous avez sous les yeux d'ailleurs), ça sera publié quelque part autre que sur mon blog? 

Oh ba c'est cool alors? 

 

Bah du coup je vais en profiter pour vous balancer une blague salace comme je les aime... Quel est le desavantage des chattes sans poils? Bah faut les amener à l'ecole... o_O

 

Alors là normalement je vous entend hurler derriere votre ecran, pour ceux qui ont compris. Mais ne balancez pas votre ordinateur par la fenetre, Attendez encore un peu

 

 

 

 

 

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tiens j'en ai une autre, en image, cette fois. Vous connaissez l'adage "aprés 2 verres je prend le métro? oui? ba en voila une belle illustration.

 

 

Bon ba qu'est ce que je vais bien pouvoir vous raconter d'autre comme ânerie? 

Je sais pas trop en fait, je vous conseillerai plutot de venir directement sur mon blog moask.overblog.com. J'y raconte ma vie d'étudiant et de caissier, et j'essaie de faire que ça parraisse drole, car au fond l'humour, c'est juste une défense.

 

 

Ah oui, aussi, desolé de faire ma pub comme un sauvage =P

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 21:40

Parlons désormais de la coupure

 

on ne dira pas la coupure de midi à 2, ni la coupure de mi journée, mais vraiment la coupure de 15h.

Oui, on donnera plutot cet horaire car généralement on essaie de nous envoyer à la gamelle quand il n'y a pas trop de monde aux caisses. On a des horaires prévu pour aller manger mais dés que ça deborde, on hésite pas à nous solliciter pour bosser une demi heure de plus le temps que le tsunami passe. Bien sur dans ces cas là on decalle la pause, c'est pas des tortionnaires d'enfants qui nous dirigent non plus...

 

Donc pour illustrer ce sacro-saint moment de retrouvaille et d'échange dans laquelle les employés vont se réunir en plus ou moins petit groupe dans une "salle de pause" crasseuse, je vais vous conter l'histoire fictive de 3 minettes durant leur coupure: Hélène, jeune brunes aux yeux tellement bleue qu'on dirait qu'elle n'a pas de pupille, Sophia, qui aimerait bien venir au boulot avec un masque à gaz pour ne pas sentir certaines odeurs de certains clients, et Caro, qui n'a rien trouvé de mieux comme travail qu'un magazin à 2h en transport en commun de chez elle. Vous avez un topo, maintenant, fictionnons ensemble!

 

Les 3 demoiselles se retrouvent à la reserve où elle range leur fond de caisse et envoie les billets en trop à la centrale. Ça rigole, ça se detend, on se salue à coup de "ahh t'es là vieille meuf!" et de "hé mais c'est moi où t'a un gros cul?". Les billets partent, elles sortent et se dirigent vers les vestiaires pour recuperer leur argent. 

Le groupe redescend et croise Alexandre (moi même) qui les salut avec le signe de main de Spoke et leur dit "Que dieu vous garde, car dieu aime" et va s'acheter du corned beef, du pesto et une baguette. Desormais, direction le rayon des plats tout prêt, et chacune d'elle choisi une merde en boite absolument immangeable (mais ça elle le savent pas encore), et puis un coka et un paquet de chips... plus du pain.... et des yaourt... des bananes pour Hélène, du fromage pour Caro et un déo pour Sophia... (putain ça va être un gros gueuleton on dirait)    

 

Passage en caisse, bien entendu à la caisse moins de 10 articles, les jeunes filles se font genereusement donné la place par les clients (qui bavent devant elles =P ), et arrivent donc plus vite l'instant fatidique du "eske ma carte elle va passer? o_O"

Des fois ça passe des fois ça passe pas, et quand ça passe pas, je vous laisse imaginer les vannes qui fusent de toutes part. Mais au final, ce sera Sophia qui paiera pour Hélène, ou Caro pour Sophia, etc.

 

Sachez, chers lecteurs, qu'à ce niveau là les 3 demoiselles ont déjà perdus 30 minutes sur l'heure et demi accordé. What the fuck? Quoi qu'il en soit, toutes trois retrouve Alexandre en haut, qui s'est fait un sandwich à la texture suspecte... mais au gout raffiné rassurez vous ;) 

Et c'est l'heure de grailler! Les thémes de la discussion, la prime qui va tomber d'ici quelques jours, le putain de paquet de 20 litre de terreau qui n'a pas de prix, le permis de Sophia et les régles de Caro, Hélène n'arrive pas à faire rechauffer son plat de pates aux oeufs, et le fromage est pas terrible. Ça piaille, ça discute, ça debat, ça commente, ça rigole, ça hurle ça rote ça pete ça part dans tout les sens, on appelle ça la catharsis! Là, une enumeration des plus magnifiques energumene qu'elles ont pu croiser dans le magazin, comme Bob le bricoleur avec sa salopette sans t-shirt et ses poils sous les bras, le petit frère de Franck Ribery avec une balafre qui va de la tempe jusqu'au cul, monsieur pervers qui a fait des proposition à Caro et enfin le fameux "Super-mioche" qui a tellement foutue le bordel à la caisse d'Alex qu'on aurait cru à un bombardement de l'OTAN sur un village kosovar (ou lybien, au choix).

Cette petite demi heure se passe comme un charme et permet au petit groupe de décompresser à mort. IL ne manque plus qu'un gogo danceur et la fete serait complete (sauf pour Alex, qui préfèrerait une conference du chirurgien esthètique des frères Bogdanov). IL reste désormais une vingtaine de minutes, qui seront bien sùr consacré à la digestion... car oui, vous avez pu le constater, ces personnes se sont bien fait pété le bide sous nos yeux (de lecteurs) et de cette acte, va decouler l'élèment essentiel du troisieme quart de la journée du caissier: la digestion...

 

explication à l'acte 3

NOIR!

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 19:55

la journée d'un caissier etudiant

 

acte 2: deuxième quart

 

 

La pause c'est un truc qui passe à une vitesse prodigieuse. En théorie on a 3 minutes de pause par heure... 

Bin oui, ça s'est la théorie. Si vous saviez le nombre de stratageme qu'une caissiere (ou un caissier) peut mettre en jeu pour se la couler douce plus longtemps vous seriez etonné.

 

Bref! Donc on retourne en caisse, on reprend son caisson et et on rameute les clients sur son tapis (s'ils le font pas eux même) pour supporter ce que j'appelle le rush de 11h/12h. Et là c'est un bordel pas croyable. Alors même qu'on pense que les gens sont chez eux à preparer leur repas sagement, on voit debouler des familles, avec gosses qui braillent, parents qui telephones, clochard qui se pete la gueule. C'est un joli boxon, parfois, je vois passer à ma caisse un sosie d'Elton John alcoolique, une mamie en retard, un commerçant chinois qui vient acheter en gros ses packs de coka qu'il vendra à un prix astronomique dans 1 heure. 

 

Dans l'effervescence, l'accueil demande à une hotesse de sortir de son ilot pour aller faire ce que j'appelle "les achats". 

Les achats c'est quoi? et bien tout simplement, c'est aller ramasser les saloperies que les gens ne veulent plus acheter et qu'ils laissent gracieusement trainer à notre caisse. Un régime de banane par ci, un paquet de mars, un CD de Gilbert Matoniais (jeu de mot de fou!), et tout plein de trucs à la con qui auraient été mieux dans leur frigo que sur notre outils de travail. En général à ce moment là de la journée je suis bien reveillé et je me lache un peu. J'aime bien rigoler, et parler avec les gens, certains n'aiment pas ça, mais la plupart du temps ça les fait réagir, sourire, et finalement ils sotn content, et moi aussi. Voici un best of des plus grosses conneries que j'ai pu sortir:

 

_"Bah dis donc il a la pèche votre gosse! Vous avez mis de la redbull avec le ... pendant la conception?"

 

_"monsieur, faites attention, vous avez la braguette ouverte."

 

_ "ahh non p'tit mec, fo pas toucher le bouton sinon la terre elle va exploser et on va tous mourir"

 

_ "vous vous souvenez du prix de ça? .... Combien, 5 ? ... Ahhh non, c'est trop cher, je vais vous le faire à 1euro, dans le doute."

 

_"courez madame, courez pour aller faire peser vos legumes, courez aussi vite que le vent vous portera, courez, volez madame, envolez vous, oui comme ça!"

 

(à une autre caissiere, fort) _ "ÉÉÉh Yasmin, tu aime les culottes de velours?"

 

_ "Vous avez la carte de fidélité? Non? bah c'est ça en moins à faire passer"

 

_ (avec une voie de savant fou) Je sais tout, je vois tout, je suis omniscient! 

 

et bien d'autres, je ne les ai pas toutes en tête. J'en publierai sur le blog de temps en temps quand j'en entendrai de bonne. IL faut aussi signaler que parfois on entend des trucs surprenant des clients. En voici un exemple (celui qui comprend le sens de la phrase gagne un mars)

_ Et moi mon manger que je voulais c'est dans mes fesses ?!

 

 

Et voici donc que ce moment d'euphorie, appellé le rush de midi, se termine. On a un caddie rempli d'achat, une faim de loups, mais au moins on est reveillé, et on se dit qu'on va pouvoir passer une bonne heure et demi de coupure en salle de pause avec les copines (et les copains n'est ce pas) à ce raconter des conneries et se bafrant de toutes les saloperies immondes que l'on vend à longueur de journée. 

Car oui, est venu le moment de la coupure, moment crucial dans la journée du caissier. et aprés avoir fermé sa caisse on monte dans les ocaux du magazin en esquivant les clients qui veulent te demander où est le beurre et c'est à quel prix la mayo s'il vous plait.

 

la suite dans l'acte 3: coupure 

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