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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 23:02

Ce soir, dans la rubrique "Je constate", nous allons etudier l'archetype d'un ami que nous avons tous eux durant notre vie : le bon pote qui te fais marrer au bon moment, au bon endroit, mais que t'arrive jamais à choper à l'extérieur. Celui dont je vais vous parler a été pour moi une grande source de rigolade, un sésame de la blogounette, veritable institution dans mon magazin (et sur votre lieu de travail aussi)

 

Le Michel, ou la Michele (pour ces dames), c'est la personne qui, lorsque l'on est au boulot, nous fait penser à tout autre chose que le boulot. Et pourtant, par bien des mécanismes surprenant, on n'arrive à le capter que sur le lieu de travail. C'est à la fois dommage, et à la fois rassurant. Autant on aimerai le voir dehors, autant on a peur que le cotoyer ailleur change tout. 

 

Voila comment il est en vrai : 

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Et pourtant voila la façon dont il nous parait être :

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Bien sur, ici, je projette tout par rapport à mon boulot en caisse. 

Le Michel s'attrape sur le lieu de travail donc. Il se reconnait principalement à son manque de sérieux profond et à son second degré hilarant, mais pas tenace, ni rédibitoire. Le Michel, c'est celui qui arrive à te faire penser à autre chose que ton boulot. Lui, il en a marre de sa situation, et il se libére en lachant de bonnes grosses vannes bien placées. IL aime bien se moquer ouvertement de ses collégues :

 

_ "hey mec! Si tu parles autant de cul, bin parfois j'ai tendance à me demander si t'en manque pas un peu. Va te chercher un gonzesse au lieu de parler!"

_ "J'ai vu passer le zombie cosmonaute l'autre jour, et tu rigolera ou pas, mais il a planqué des bouteilles de bieres dans son fauteuil roulant. C'est cool de faire ça quand on est diabétique, tu trouve pas?"

_ "Ahh, mais eux je les aime pas, ils sont trop cons, ecoute les parler on dirait des anguilles. C'est à force de jouer à Call Of ça!"

 

Et j'en passe des pires et des meilleurs. Le Michel a cette force dans les mots, cette capacité à l'attaque/fuite (attaquer l'air de rien), et à l'ironie sans précédent. 

 

Avec mon Michel, j'aime aller acheter des choses dans le magazin et rire des clients, commenter le monde, faire de la philo de comptoir pas sérieuse. Mon Michel, il a la force de chier dans le plat, et de se barrer en explosant de rire. Il aime faire hurler ses collègues et leur dire ouvertement leurs 4 verités en toute sincérité et avec le sourire. Mon Michel à moi, il est un peu comme Pierre Desproges, il fait des blagues fachistes, mais il le fait avec tellement de sérieux qu'on comprend qu'il est bien plus intelligent que ça. 

 

En gros, le Michel, c'est celui qui ne prend plus le monde au sérieux, mais qui pousse les autres, et moi même, à me poser des questions. C'est un peu le symptome de la sagesse non? Poser des questions plutôt que d'y répondre.

 

Merci Michel

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 21:50

 

 

BioZombie!!!!!!!!!!!!!!

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Biozombie, ou Bio-Zombie est un film Hongkongais de 1998, réalisé par Wilson Yip. A l'époque, le film est loin de faire de vague, à peine si on le voit pointer le bout de son nez en France. C'est facheux, car il réalise alors une prouesse, qui consiste à présenter un film d'horreur qui sorte un peu des sentiers battues, mélange efficace entre une parodie survitaminée et un univers franchement bien pensé. Empruntant certains codes du genre, Biozombie n'hésite pas à taper dans le tas bien avant Shaun Of The Dead. Il semblerait que les asiatiques aient été bien plus réactifs lorsqu'il a s'agit de pondre une parodie digne de ce nom dans un genre ultra cloisonné, et fracasser les conventions mises en place depuis pas mal de temps (George Romero et ses sacrosaints zombies décérébrés). 

 

Le scénario emprunte des ficelles classiques du genre, tel que les décors (ici un centre commercial), les rapports de forces entre les personnages, et les éléments de surprises. On notera que dans le final offre une scéne d'une grande intelligence, mais stop spoil!

 

 

 

Résumé rapide, sans en dire trop.

 

L'action se passe dans un centre commercial de Hongkong, et l'on suit les pérégrinations de 2 lascars qui bossent dans un magazin de VCD pirates. Voila surement 2 des personnages les plus charismatiques que j'ai pu rencontrer dans l'histoire du film de zombie. Deux vrais "racailles de Shangaï" à la fois barroudeurs, voleurs, et heros badass. Obsédés par les femmes et la violence, les comparses forment un duo haut en couleurs, surtout lorsque l'on regarde la version originale. 

 

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Voici donc que nos 2 compagnons inséparables font la loi dans leur magazin et foutent le boxon à l'exterieur. Tout aussi minables que beaux parleurs, ils se retrouvent plongé sans le vouloir au coeur de l'intrigue. Allant de conneries en conneries, la situation s'envenime, dans le magazin qui vient tout juste de fermer ses portes.

 

 

Les personnages délirants se succédent, un agent de sécurité pas trés fin, des flics aux charisme improbable, un commerçant vereux et lache au possible. J'en passe des pires et des meilleurs. Des petits groupes de survivants se forment, et tentent de survivre à l'attaque de zombie la plus débile auquel on ai pu assister. Je ne vous expliquerais pas tout, mais les raison de l'invasion sont aussi délirantes que les personnges principaux, toujours en proie à leur ego surdimensionné. 

 

 

 

mise en scéne et jeu des acteurs : 

 

Car oui, je ne pourrai pas parler de notre film sans citer certains aspects du jeu d'acteur trés particulier. Souvnet, les films de zombies nous ont habitué à des ambiances sérieuses, des moments de gros silence et une lourdeur de certains scénarios. Il faut avouer que dans bon nombre de cas, ces parties pris trés occidentaux ont le chic pour décrédibiliser une situation aux premiers abords interressantes. Je pensai notamment à l'aspect journalistique de "Diary of The Dead" qui venait plomber une bonne partie de l'ambiance du film, et à ses discours pseudo philosophico-intellectualiste d'un intérêt fort douteux. Ici, point de tout ça! A Hong kong, ça va vite, trés vite! Ca se prend à peine au sérieux, et les personnages ont des réactions parfois digne des "Tontons Flingueurs à Ibiza". Une trés bonne scéne (sans spoil irréflechi) : Un jeune otaku vient faire une réclamation pour un VCD vraiment, mais vraiment foireux. Nos deux acolytes l'agressent alors et le forcent, en compensation à choisir un porno, avant de le virer à coup de pied au fesses. 

 

Le film n'est consitué que de scénes de ce genre. C'est loufoque, et on ne s'attend à rien. Et que dire de cet accent asiatique? >< Diantre! je n'avais jamais entendu cela de ma vie. Je vous laisse le soin d'apprécier, les tics de langage des personnages. Soit on fustige cette façon de s'exprimer, soit on surkiffe! Assurement, à ce niveau là, Biozombie se démarque. 

 

 

 

Les séquences du genre revisitées : 

 

Car oui, on peut considérer ce film comme une succession de saynettes en lien entre elle, qui font avancer le scenario avec légereté et ironie.

 

biozombie2.jpgMalheureusement je suis dans l'obligation de me taire, pour éviter le spoil. Car ormis les quelques séquences évoquées et le résumé rapide, les gags sont légions, et digne des meilleurs comédies. Alors comment expliquer cette efficacité? C'est trés simple, si Biozombie reprend à son compte des idées du genre, il leur fournit une nouvelle façon de s'exprimer. Fini les immenses halls des Market américains, vive les couloirs étroits des galeries asiatiques. Sus aux zombies voraces, ils peuvent maintenant aller acheter des cannettes de soda au distributeur. Biozombie offre au genre ce qu'il n'arrive plus à exploiter, une ironie sans faille et un aspect pas sérieux constant. Et bizarrement, même si tout est faux, on y croit. On y croit même bien plus qu'à un film de genre classique. 

C'est ça qui fait l'efficacité du film.

 

 

 

Conclusion.

 

Comme dans "Shaun Of The Dead", notre film offre une parodie succulente d'un genre qui s'éssoufle. Comme dans "Shaun Of The Dead", il offre une palette de personnages hauts en couleurs, et de situations rocambolesques, et comme dans "Shaun Of The Dead", il atteint un niveau de second degré inégalable. Et en plus de tout cela, Biozombie est sorti avant "Shaun Of The Dead". On en viendrai pas à se demander si ce dernier ne se serai pas inspiré de notre film.

 

Les plus : 

_ Le jeu des acteurs surprenant

_ Les situations bien trouvés

_ Un scénario qui ne se prend pas au sérieux, tout en présentant une scéne de fin extremement forte.

_ Une réalisaiton pas dégueulasse

 

les moins : 

_ Difficile à se procurer en france, et version originale à prévaloir sur la version en anglais.

_ Pas de version française

 

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 00:07

 

Malgrés ce titre un poil provocateur (vu que l'oeuvre de Michel Ocelot est un veritable bonheur à regarder) je ferai un petit article rapide sur ce film qui place une invasion de zombie en Sierra Leone, une joli province africiane pleine de savanne et mechantes milices sans coeur.

 

11160480_det.jpgThe Dead est un sympathique film americain sorti en 2010 qui met une claque (sans le vouloir) à pas mal de cliché américains sur le cinéma d'horreur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soyons clair! Depuis un certain temps, les Yankee nous pourrissaient la vie avec des films de zombies occido-centré montrant des citoyen du nouveau monde totalement désemparés devant l'éclatement des institutions classiques face à une horde de zombie. Que ce soit Romero ou Danny Boyle (bon ok, un britannique, mais c'est assez semblable au fond), le cinéma zombie montrait des citoyens occidentaux face à la dégénerescence de nos contemporains. Des survivants qui luttent dans un supermarché, ou d'autres qui traversent la land anglaise pour rejoindre une ville lambda supposées protégée, les films de zombies ont pris un coup de vieux par leurs scénarios prévisibles et la vision euro-americano-centré des réalisateurs.

 

Et bien là tenez vous bien car (comme dans Farcry 2), on a cherché à nous montrer la guerre et la mort sous un nouvel angle. Ne nous leurrons pas, c'est toujours un héros occidental qui se pavanne dans les steppes, sauf que là, ça intrigue plus, et on est bien plus destabilisé lorsque le héro découvre la savanne infesté de zombies cachés et qu'il ne sait plus quoi faire pour dégoter un moyen de transport qui ne risque pas de tomber en panne au premier accident.. Les zombies sont utlra classiques, lents et sans cervelles, mais pas besoin de les faire courir pour les rendre effrayants. Imaginés "28 jours plus tard" sans le taxi londonien ou les cocktail molotovs, The Walking Dead sans camping-cars, et vous comprendrez la saveur de "The Dead".

 

Le zombis au royaume de la debrouille : 

Ici, comme dans une certaine réalité réelle, c'est le royaume de la débrouille. Pendant que le héro americain cherche des médicaments, son homologue du Sierra Leone (100 fois plus classe, il faut bien avouer) attrape des poules pour le diner. Et ce n'est pas caricaturale! Moi même j'ai eu l'impression de trouver un intérêt équivalent dans ces deux actes. On ne sait jamais, la morphine, c'est utile pour soigner les blessures, mais si on ne mange pas on créve, irrémediablement.

Et que dire du matériel que les héros vont devoir utiliser? Tout est vétuste, à l'image d'une Afrique laissé à son compte. L'ingénieur américain devra jouer des mains et des coudes pour réparer tout ce qui lui passe sous le bras... Un peu comme dans la réalité africaine d'aujourd'hui.

 

Kirikou et les traditions : 

C'est ici que le bas blesse. Autant on a pu voir durant la premiere partie du film un certain attrait pour les habitudes africaines, à travers le pragmatisme et l'intelligence de notre héro black, autant, une fois arrivé parmis les siens, on se trouve face à des théories qui me paraissent un peu trop américanisante. Le pourquoi du comment, le rôle des exorcistes, la façon de voir les choses des locaux, tout cela laisse un message latent peu entrainant : "Nous sommes nés comme des guerriers, et nous nous battrons comme des guerriers", ou encore "c'est grâce au shaman que nous nous en sortirons"... C'est limite, trés limite. Alors même qu'on considère les locaux comme de vrais hommes courageux, on ne cherche qu'à peine à leur enlever leur étiquette de peuple sauvage tou juste décolonisé. C'est étrange, et ça me fait penser à "Dead Island", dans lequel les indiens étaient accusé d'avoir laissé se propager une maladie horrible sous couvert de traditions archaïque. C'est dommage. Malgrés l'effort fait par les scénaristes pour ouvrir l'univers zombie, on retrouve certains clichés indigérables et colonialistes    

Ceci dit, cette critique est totalement subjective, et on pourra voir les bienfaits d'une société un peu plus maternaliste que la notre dans une apocalypse éventuelle. 

 

Le soleil c'est cool, la nuit aussi : 

Revenons maintenant au plus agréable dans ce film. Vous en avez marre de voir des survivants piller des supermarchés vides, ou des mecs se barricader derrière des fenêtres en PVC en attendant la cavalerie? Qu'à cela ne tienne, "The Dead" offre une nouvelle vision de la survie. Choper un poulet innocent pour le manger sans vergogne autour d'un feu, rouler à 30 Km/h pour ne pas exploser le moteur de son vieux vehicule en ruine, tout est là pour nous fournir un univers inattendu. Comme je le disai, c'est du Farcry 2 et la préférence du réalisateur a été vers un monde sombre mais réaliste. Pas d'enculage de mouche! Ici la bouffe est aussi importante que l'endroit où l'on cuisine, les medicaments relativement inutiles quand on sait se servir de l'homeopathie, et les bastos secondaire quand on sait limer sa machette sur un bout de rocher.

Décidement, le concept de la débrouille est utilisé à son maximum, et franchement ce n'est pas désagréable. Les badass' ne sont plus des sur-hommes (ou sur-femme comme Michonne) capable de decouper un zombie en rondelles avec un laguiole, mais ceux qui savent faire un repas avec le même couteau et un peu de compétence en cuisine et en chasse.

 

Le final : 

o Un bon final à l'americaine. Ne spoilons pas mais malgrés les avantages indéniables du film (une ambiance originale, un traitement afrocentré de la culture zombie, une attaque contre les conflits inultiles qui secouent le monde), "The Dead" offre un final on ne peut plus classique, avec la potentielle destruction de la race humaine et un dézingage attendu de la société occidentale. Du début à la fin le film s'est efforcé de proposer une histoire interculturelle détaché de la vision classique du film de zombie, mais au final, ce sont toujours les mêmes enjeux qui ressortent : La fin du monde, ou alors sa réécriture.

 

Concluons donc tout de suite : 

Avantages : 

_Une histoire prenante et surprenante

_Un traitement de le mythologie zombie particulier

_le huis clos offert par le héro americain et son homologue africain, retranscrivant parfaitement une ambiance géopolitique actuelle.

 _l'univers surprenant du film qui place non pas l'epidemie au centre de l'europe, mais dans les pays emergents.

 

Inconvénient : 

_le rythme (un poil trop lent pour les européens que nous  sommes

_les relations parfois un peu trop "occido-centrées" entre les pesonnages.

 

Conclusion : 

 

The Dead est un trés bon film de genre. L'action n'y est pas banal et les lieux sont inatendus, ce qui en fera un film d'horreur surprenant. Ceci dit, la sacrosainte complainte occidentale pronant la démocratie tente de s'imposer sans faire mouche. Résultat, on se retrouve confronté à des elites et des shamans, dont on ne peux expliquer leur rôle s'ils ne le font pas eux même. C'est dommage, car c'est un trés bon film, autant du coté cinématographique qu'interculturellle.

 

note : 8/10

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 23:53

Aujourdh'ui, je vais vous faire un topo rapide sur mon avis concernant la serie The Eye initié en 2002 par les Fréres Pang, et son remake americain de 2008.

 

Le cinéma asiatique a parfois réussi à nous defoncer la rétine et le cervelet avec des films d'horreur assez effrayant. On notera au passage des chefs d'oeuvres comme "Deux Soeurs", "The Thing", ou encore "The Grudge". Quoi qu'il en soit, et malgré la qualité quasi intouchable de certaines oeuvres venu de ce continent majestueux, les majors américains n'ont pas hesités à reprendre à leur compte (et à leur compte en banque) certaines de ces petites merveilles. Le remake de "The Thing", à l'époque, m'avait fait grande impression, et aujourdh'ui, par pur tradition cinéphile, j'ai décidé de visionner le remake yankee de "The Eye".

 

En 2002, j'avais invité une bande d'ami(e)s à venir voir cette pélicule qui payait pas de mine au cinéma Pathé de Disney. Grand bien m'en a pris, car je me souviens encore de nos mines déconfitse et des grosses émotions que nous ont fournit ce visionnage.J'avais 15 ans à l'époque, et j'en ai 25 aujourd'hui. 

 

 

 

 

Alors que dire de ce remake US? Voici mes impressions livrés sur le moments. Car oui, à l'heure où j'ecrit je suis en train de visionner le film.

 

 

 

Première impression : 

 

Une scéne d'introduction atrocement chiante. Peut être est ce du au fait que je sache de quoi il en retourne, je trouve assez déplacé et mal choisi de montrer au spectateurs les prémisses de l'histoire, la raison du film. Alors qu'en 2002, les fréres Pang nous laissaient imaginer ce que nous voulions sur les raisons du pourquoi du comment, et nous les livraient qu'en second tiers du film, on est ici immédiatement envoyé au coeur du sujet. Une demoiselle mal dans sa peau, des gamins qui foutent le bordel, un truc flou qui se ballade... je ne vous spoilerai pas, mais franchement, ça gache pas mal de plaisir. 

 

J'ai également noté aussi ce fait. Alors que l'héroine asiatique n'était qu'une personne normale sans intérêt amené à sortir de l'ordinaire, on nous presente dés les premières minutes une Jessica Alba un peu fantastique, dont la cécité a créé une sorte de "sur-femme" hyper sensible et prête à sauver la vie de tout le monde, y compris les squatteurs imprudents. C'est bad, ça casse l'immersion ; on est face à un héro.     

Et puis, toutes ces silhouettes qui fuient face à elle, c'est loin d'être stressant, car ça donne une indication rapide sur ce qui va suivre. Pas de suspense, ça pue... Et ça pue d'autant plus qu'on comprend ce qui arrive aux apparitions (non je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler).

Juste une question : Pourquoi avoir faire parler madama Hillman, alors que dans la version originale (la même scénesans paroles) l'ambiance était 100 fois plus tressante, et les bruits de fond 100 fois plus parlant.

 

Mais ne nous attardons pas sur ces détails américanisants, ces mots lachés qui apparaissaient dans la version originale comme des non-dits énigmatiques, et qui ici s'essouflent à faire avancer un scénario tout en le rendant prévisible au possible.

 

 

les enfants dans "The Eye" :

Ce film est un film d'horreur, et quoi de plus horrifique et destabilisant que de voir un enfant en difficulté? Globalement, on trouve 2 personnages enfantins dans ce film, la petite de l'hopital (Alicia version US) et le petit garçon qui cherche son bulletin. Honnetement, chacun d'eux présente une des scénes les plus traumatisantes du film, surtout le p'tit gars au bulletin qui ne montre jamais son visage dans la version originale. Je fustige aujourd'hui ces angelos pleins d'espoirs, auquel on s'attache facilement, et glorifie ceux de la version originale, dont on n'attend rien à la base, mais qui fournissent des séquences d'émotions au top. Ici, on voit tout venir, c'est désolant!

 

Continuons notre petite critique vers un élément qui me frappe. J'en suis à la moitié du film et je remarque que la relation entre l'héroïne et son psy est trés étrange. Ce dernier se place en qualité d'expert : "C'est qui qui dit de la merde, tu dois t'adapter, ce sont des images parasite" et bla et bla et bla.

Toutes les visions de notre jeune demoiselle m'amenent à penser qu'elle est victime d'un truc surnaturel. Bizarrerie! Tout ça me parait incohérent et typiquement américain. Chacun cherche de son coté à trouver une explication rationnelle. C'est chiant! On s'en fout du rationnel. Soit tu vois rien et t'es normal, soit tu vois des ombres et tu cherches à comprendre ce qu'il se passe. Pour faire la comparaison avec l'original "Pang", on était dans un monde de surnaturel, qui ne venait pas casser le réel mais lui offrir une perspective en plus. C'est typiquement ça qui me faisait flipper à l'époque, l'incompréhension. Ici, c'est l'incohérence qui prime, mais pourquoi? Pourquoi ne pas se contenter de prendre tout ce qui arrive et d'en avoir peur, tout simplement? Sur ce point, les ricains se sont loupés.

 

Mais redevenons positifs? Dans la version original, l'horreur se cantonnait à une bonne grosse demi heure de sueurs froides et de scénes irregardables, et pis aprés, plus rien. Dans cette version US, le tout est dilué, et c'est d'autant plus agréable qu'on retient son souffle plus longtemps. Ceci dit, je n'en suis qu'à la moitié

 

 

Les raisons de la grosse flippe :    

Dans la version US, et sans grand étonnement pour un étudiant de psycho comme moi (et oui, psychosociologie et psychologie interculturelle précisement), on nous laisse penser que la solution du problème de l'héroïne se trouverait dans un héritage génétique abscon et pseudo-scientificisé. Quand on ne s'y connait pas, ça passe, ça semble plausible. Mais pour ceux qui ont vu l'original, la solution proposé par les fréres pang se trouvait dans un aspect interculturelle : conception de la mort, existence et vie des fantomes,etc. Pour moi, l'explication originale me parait pas plus convaincante, mais bien plus stressante. On ne cherchait pas, comme ici, à demontrer que le monde tournait dans un univers de cause à effet scientifiques, mais plutôt de croyances. Je me sens moins destabilisé par la version US que par l'original, qui offrait aux spectateurs occidentaux une vision plus large du monde. Schizophrénie, science génétiques se melent dans notre version US à des concepts vagues et floues sans grands intérêts. les frères Pang avaient la noblesse de juste dire "Ici, c'est comme ça qu'on pense, et c'est comme ça que le film tourne".

 

Revenons encore une fois à la relation de Jessica Alba avec son thérapeute : c'est horripilant!!!!! ><. D'un coté on semble avoir l'hysterique compulsive, et de l'autre, le savant qui, lorsqu'il admet l'inadmissible, devient une forme de héro. C'est peu flatteur pour les personnages. Voici un dialogue cours qui resume parfaitement le truc :

_"Laisse moi t'aider, tout ce que tu vois n'est pas réel

_Si tu ne me crois pas, alors tu ne peux pas m'aider.

Respect! Transfert contre-tranfert au poil!

 

Et le Final!!!

 

Ayé, le film est terminé, et voici mon avis. De loin inférieur à la version originale, cette version US n'est pourtant pas à jeter tout de suite aux oubliettes. Certes, les partis pris sont totalement americanisant, le traitement de la peur par la surprise, les dialogues de sourds entre les medecins "savant" et l'héroïne "sensitive". Le final apparait en premier lieu comme prenant, mais lorgne vite comme la présentation d'un énième hero "Self Made Woman" qui aurait la possibilité de dejouer les plans de la mort quelques minutes avant qu'elle apparaisse.Ca me rappelle Destination Finale.... L'ultime fin de cette version US présente un pouvoir nouveau, celui de defier les fantomes, alros que l'originale préferait laisser place à une fatalité quasi greco-antique. C'est d'ailleurs là le point le plus frappant : les fréres Pang ont fait de leur héroïne un héro ordinaire en proie à un destin extraordinaire, alors que les ricains n'ont produit qu'un genre de X-Woman hysterique sans grande envergure. 

 

 

 

 

conclusion et note de la version US : 

 

les +++

_ Un bon film de genre, surprenant et jouant plus sur la peur psychologique que sur la surprise

_ Un rythme bien supérieur à son homologue asiatique (et vraiment bien plus)

 

les -----

_ Un film peu cohérent

_ Des personnages qui se balladent entre fictions et réalités sans faire la part des choses

_ Un scénario manichéen et prévisible (la Mort est méchante! Of course)

_ Des fantomes peu charismatique, surtout si on la compare à l'orignial

_ (Et pour les pro de la psycho et de la socio) Le traitement interculturelle, psychologique et sociologique du théme du fantome, et de la mort. Ici, tout est vu d'un point de vue positiviste universaliste américain (excusez les termes, mais c'est à peu prés ça), alors que les fréres Pang proposaient une vision singulière et unique du fantôme, à la lisière entre Silent Hill et The Thing

 

Qu'est ce que je vous conseille?

Pour colmater la brèche intellectuelle faite par ce visionnage, je vous propose de voir ces 3 films, qui traitent des même sujet d'un autre point de vue

_ Silent Hill : Americanisant mais largement honnête

_ Dark Water : pour entrevoir ce qu'est le fantome asiatique

_ The Eye "Version Originale", un gros moment de FROUSSE, durant lesquels vous pourrez non seulement voir l'interprétation asiatique du fantôme mais aussi un univers "Taïwan" bien plus crédible que celui de la version US

_ The Thing, l'intégrale américain et asiatique : Juste mythique...

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 00:48

Alors bon, commençons par le commencement. 

 

The Walking Dead : tout bon gros geek fan de zombie est sommé de connaitre la série de Robert Kirkman, qui offre une véritable série noir sur fond d'apocalypse (ou plutôt d'infestation zombie du monde). Dans son comics, entamé en 2003, le cher monsieur depeint la vie d'une petite communauté de rescapés d'une invasion de mort vivant dans les environs d'Atlanta, aux USA. En qualité de fan, je ne pourrai que vous dire que cette série est un phénomène d'intelligence, de créativité et de suspense. Oui certes, c'est extremement bon, mais ça l'est tellement que s'est ultra-bankable, et que par conséquent on a vu une quantité importante de produits dérivés la suivre : artbook, jeux vidéos (je conseille fortement les point n' click sortis par Teltalle Games), les webisodes, et autres goodies sorties récemment poru faire du chiffre avec la série.

 

Mais comme dans toutes série à succés, il existe un univers à part, un monde peuplé de discidents malins et perspicaces, capables de tout pour demontrer que derriere son aspect "ultra delirante trop forte qui tue", une licence peut parfois cacher des aneries sans noms. 

Pour vous illustrer ce qu'une parodie peut faire d'une licence à succés, je vous orienterai vers "Star Wars". Sur un celebre moteur de recherche internet, tapez "star wars deconne", et vous verrez des betises assez comiques, et des parodies de tout poils. Pour "The Walking Dead, c'es tplus compliqué : la série est utlra sérieuse. On voit des choses absolument terrifiantes, et aux premiers abords, vous n'aurez absolument pas envie de sortir de l'oeuvre original. C'est trop prenant, trop stressant, et tellemnt bien agencé et rythmé...

 

Et pourtant, mon frére, ce grand malin, a réussit à me faire découvrir la face caché de la série en m'offrant un exemplaire de cette succulente parodie : "The Walking Raides" Ne cherchez pas de significations complexes, ni d'explications farfelues, le titre de la bande dessiné est nul à ..... mais Qu'à cela ne tienne, car elle offre une lecture assez surprenante de la bande dessiné originale.

 

à travers cette parodie, Fonolossa, jeuen dessinateur espagnol, nous offre sa propre vision du comic. Et honnetement, c'est surprenant de voir que certains clichés nous sont passés sous le nez sans que l'on s'en rende compte. Ici, la BD de 136 pages nous plonge dans les episode 1 à 4 de l'original (Aujourd'hui, en juillet 2012, on en est à l'episode 15). L'humour est là, bien présent, et on y retrouve de nombreuses références cinematographiques. En clair, l'histoire est la même, à quelques details prés, mais on y retrouve des idées absolument ubuesques. Uen infirmiére qui soigne ses patients aussi bien que les zombie qu'elle extermine à coup de fusils d'assauts, un coursier asiatique qui combat les zombies à coup de "Kameah", un univers délirant s'offre à nous. 

Autant les zombies sont de grands décérébrés stupides, autant les sous titres que Fanolossa inclut à leur grognements induit un rire franc et honnete. On rit de voir des mort vivants commenter leurs actions, comme s'ils étaient des gens normaux juste un peu dérangés. Les protagonistes vivants, à l'antithése de l'original, sont des sommet de débilités et de niaiseries. Certaines de leurs réactions sont totalement imprévisibles, et l'ont fini par se dire que contrairement au comic de Kirkman, cette absurdité aurait permis aux originaux de survivre un peu plus longtemps. 

L'ensemble est totalement absurde, et franchement agréable à lire. Mais il y a un "hic". Le comique répétition et la structure des blague parfois un peu mise aux rabais. C'est salace, parfois pas trés fin, en gros assez beauf. Oui c'est ça, on se retrouve face à un groupe de boeufs qui sombat des boeufs morts vivants. ça apporte une dose d'humour, mais parfois l'humour à répetition, aprés avoir fait mouche, fini par lasser. 

 

Le resultat, c'est qu'aprés avoir lut l'integralité de la BD, on se retrouve comme un con à dire "bon maintenant, je fais quoi? je fais une sieste? je joue de la basse? je revise?", alors que dans l'original, on arretait la lecture, et dans un souffle, on se disait "merde, mais qu'est ce qu'il va se passer?"

 

Au final, voici le gros défaut de cette parodie : on rigole, mais au final, on s'en fout. Je la conseille tout de même pour les fans de zombies, car elle réussit à mettre le doigts sur certains clichés des comics (racisme caché, facilités du scénario, rebondissements attendus). Pourtant, pas de quoi faire une oeuvre majeur, pour l'instant. J'y prefererai les parodies à la française (sans chauvinisme) : Fluide Glacial, éditions Dupuis, Psykopat'. L'humour espagnol est particulier, et n'a absolument rien à voir avec l'humour belge, français et anglais

 

Maintenant imaginé une parodie de "The Walking Dead" par les Monty Pythons O=

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 00:39

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Connaissez vous John Carpenter? Probablement un de mes réalisateurs préféré, le bonhomme a réussi à nous fournir pas mal de classiques du cinéma de genre, notamment avec des hits comme "The Thing", qui relate les déboires d'une equipe de scientifique en antarctique avec un alien à la forme changeante, ou encore "Assault" qui narre les aventure d'une equipe de flic escortant un prisonnier et se frottant à la pegre locale du coin. NOus citerons auss le célébre "The Fly" dit "La mouche" en français, ou encore "L'antre des Ténèbres", 2 veritable phénomènes du film d'horreur.

 

EN 2001, aprés une traversé du desert typique de tout artiste qui se respecte, Carpenter veut taper fort et entame son nouveau projet, "Ghost Of Mars". Pour Vous donner une idée des moyens qu'il met à sa disposition, le cher monsieur engage à l'époque Ice Cube et Marilyn Manson pour tourner dans ce western spatial. Que pouvons nous dire, aprés un premier visionnage de ce film? Et bien Carpenter a plus ou moins toujours joué avec succés dans la carte du film de série B (donc ni trop con, ni trop moche). Ce choix de deux personnes influentes de l'univers de la musique en dit long sur sa direction scenaristique. D'un coté on retrouve un Ice Cube, à l'époque grand rappeur gangsta, qui joue les gangster au grand coeur, sur de lui et performant, et de l'autre, on retrouve un Marilyn Manson (qui en 2001 déjà avait sucité pas mal de polémique avec ses propos et ses concerts) qui cherche à nous retranscrire l'image d'un barbare assoifé de sang. On a donc dans ce film un affrontement entre un parrain malin de la mafia californienne, et une despote sauvage style Gengis, qui veut tout detruire à coup de décapitation et de métal indus. 

 

Honnetement, on est loin des prétentions d'un Prometheus ou d'un enieme remake de film d'horreur japonais (style The Ring= Le Cercle), et pourtant le film n'es pas si mal. On prend plaisir à voir une bande de flic intergalactique démonter une armada de guerriers mongols. Mais ormis les scénes d'action vraiment "actionnesques", le scénario vient pas casser trois pates à un canard. Et c'est là la grande force de ce serie B pas mal fait : Le scenario n'est pas une pepite, mais mine de rien , on s'amuse à regarder les grosses castagnes (soit dit en passant, assz bien foutues). 

 

Lorsque je vous parlais de serie B, on verra également deux points qui confirment nos dire : les effets spéciaux et le jeux d'acteur. Les deux frolent parfois le risible. Je ne spoilerai pas, mais lorsque l'on voit les "aliens" defoncer une porte en carton à coup de belier improvisé, on a tendance à pouffer gentillement au fonde de son lit. De mêm, les diverses explosions et coup de fusil à pompe son totalement drole. Dans Ghost Of Mars, on utilise des munitions à blanc, et ça se sait, car les explosions et les armes n'ont aucun punch. C'est de gros pétards mouillés! De même, les acteurs sont à la limite du supportable, et pourtant ça marche. Une fois de plsu je ne spoilerai pas, mais les meilleurs roles sont à donner aux deux "nouvelles recrues" du film, qui malgrés leur tronche approximatives, réussissent à donner certains frissons. Les moments d'euphories sont là! On veut que les personnages principaux survivent, ce qui n'est pas toujours le cas. Au final, malgrés des acteurs pas franchement folichons, on se prend rapidement au jeu. Comme dans un jeu de téléréalité, on souhaite que son personnage préféré survive le plus longtemps possible, ou alors qu'il meure dignement, ce qui est souvent le cas. Les sous-sous role meurent betement, les sous roles meurent en héros, et les roles meurent.... enfin, meurent presque tous. 

 

Parlosn maintenant de ce point qui m'a paru d'une importance capitale pour ce film : LA MUSIQUE!!!

 

Car oui, engager Ice Cube et Marlilyn Manson pour jouer dans un film, ce n'est pas anodin. Si Ice Cube, Rappeur classique de son état réussit à donner une performance d'acteru acceptable, Marilyn Manson (qui incarne le grand méchant) sembel totalement à coté de ses pompes. Dans ce role de grand despote psychopate, il n'arrive pas vraiment à convaincre. Etant fan de l'artiste et des musiques de "Marilyn Manson And The Spooky Kids", je m'attendait à voir une performance scenique plus... poussé. Ici le grand musicien indus se contente d'exprimer une fureur peu convaincante et artificielle. On y croit pas, franchement. 

Mais bien plus intelligent qu'on ne pourrait le penser, le bonhomme reussi à inclure dans la BO du film un ensemble de sonorité qui lui ressemble. En somme, Ghost Of Mars est un western martien, saupoudré de métal indus et de sampels nerveux et rageurs. C'est coll, on sent que l'artiste ne s'est pas totalement perdu, mais malheureusement, c'est chiant. On perstera bien vite sur ces suites de sampels bidons et ses guitares saturés qui repetent en boucles les mêmes accord lors d'une scéne de baston. On vomira encore plus en voyant que Manson sait aussi bien jouer la comédie qu'un cochon d'inde sait faire une pizza. 

 

 

Concluons : 

Soyons dur, Ghost Of Mars est bien loin des hits qu'à pu produire Carpenter. Ce petit echec est veritablement la representation type de ce à quoi on s'expose lorsque les artistes décident de changer de carrière (sic).

Un film à regarder d'un oeil en somme. Si on cherche à le critiquer, comme moi, on trouvera une majestueuse quantité de défauts, mais si l'on cherche un filùm de niche cool et pas saoulant, avec du métal et des acteurs pas doués, on trouvera ici notre bonheur.

 

Good bye, et que dieu vous garde!

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 01:58

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WORMS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Quelle magnifique licence! Worms, créé en 1995 par Team 17, et encore vivante aujourd'hui. A l'instar d'un Super Mario, la série a su séduire le public et se creuser une putain de célèbre réputaiton de jeu culte. Aujourd'hui, nous allns parler du dernier épisode de la série, qui nous fait un joli retour au source, en délassant certaines idées foireuses qu'avait pris la série durant les année 2000.

 

Les Worms étaient populaires pendant une bonne dizaine d'année. Le jeu était au départ calibré en 2D, et offrait des combats rageurs entre les joueurs, sous fond de gros délire surréaliste. La série atteint des sommet en 1999 avec le sacro-saint Worms Armaggedon sur PC (principalement), veritable deluge de non sens et d'humour noir, puis avec Worms Open Warfare (PSX, PC). Nonobstant, elle décline avec l'avenement de Worms 3D, en 2003. Quelle déception à l'époque... Les joueurs, habitués à des face à face cartoonesques en 2D, découvraient un soft un peu bancal en 3D. Pour les fans, le délire n'était plus là, et la licence fut vite remisé dans les placards des gamers.

 

Mais v'la ti pas qu'en 2007, Worms opére un sympathique retour au sources avec Worms (dit Worms 2007). Le gameplay 2D refait surface, et les joueurs retrouvent l'atmosphére ubuesque des premiers épisodes. Cependant, les éléments qui ont fait la richesse du soft en 1999 sont encore pour la plupart absent. Mais ne nous égarons pas, car nous parlerons ici uniquement de Worms reloaded, qui se veut être l'ultime retour au source. Et force est de constater que les dévellopeurs de Team 17 n'ont pas oubliés les heures glorieuses de la série ^^

 

Dans worms, on voit s'affronter des équipes de vers de terre lourdement armés : Bazookas, mitraillettes, fusils à pompe (mon arme fétiche), mais aussi d'autres exotisme comme le mouton explosif, la sainte grenade ou le bombardement aerien. Tout est fourni au joueur pour faire un veritable carnage sur la map. Le décor est destructible (trés important pour les joueurs agueris), les projectiles réagissent au vent, et les worms ont une palette de mouvement certes pas trés complexe, mais largement suffisante pour balayer le terrain et aller se planquer. Le but est déliminer le ou les equipes adverses à coup plombs. C'est simple et efficace. pas de capture de drapeau ou de controle de territoire. Ici, tout est fait pour qu'on aille à la castagne au plus vite. 

 

Je joue à Worms depuis plus de 10 ans. Je me souviens d'avoir user et abusé de la démo de Worms 2 en 1998, et d'avoir veritablement entamé une guerre nucléaire dans Worms Armaggedon. JE dois dire que depuis le retour à la 2D, j'éprouve une certaine excitation à rejouer à ce jeu qui a marqué mon enfance. Bref, j'attendais dans ce nouvel opus un gout d'enfance. Et disons le sans détour, je l'ai retrouvé! decortiquons un peu les modes de jeux.

 

Mode multi !

Que ce soit en reseau local ou sur un seul et même ordinateur, le jeu reste trés efficace. On retrouve une panoplie d'armes surprenante (si l'on compare avec l'honnête mais incomplet Worms 2007), et le systeme 2D / tour par tour foncitonne à merveille. En même temps, ça fait 15 ans que ça marche, alors pourquoi ça changerait? Le spossibilités sont certes réduites par rapport à la référence (Worms Armaggedon), mais c'est largement suffisant pour offrir une experience plaisante et sans prise de tête. On ne notera qu'un seul point noir. J'en expliquerai plus loin les raisons, mais Worms est par essence un jeu stratégique assez frustrant lorsque l'on veut absolument gagner. Dans le mode multi, qui propse un classement mondial, on se retrouve trés vite face à des benêt qui ne supportent pas le moindre écart et qui se déconnecterons en cas de défaite assurée. Honnetement, apés 20 minutes de match, c'est pénible de voir des adversaires se deconnecter juste avant le coup final. Sur Xbox 360 (le jeu y est disponible, et aussi sa version 2007), ses desistements soudain sont penalisé, et le dit joueur se retrouve alors avec un petit malus, qui au fur et à mesure du temps, si on les multiplie, s'accumule et empeche une bonne progression. Ormis ce leger point négatif (une communauté qui d'accpete parfosi pas la défaite), le multi de Worms est parfaitement equilibré. Un proffessionnel imprudent aura vite fait de se faire démonter par un joueur novice intelligent et hargneux. Car au final ce n'est pas tant les réflexes et la façon dont on joue qui seront importantes, mais bien la stratégie. Et pour vous démontrer cela, il 'ny a rien de tel que de vous parler du mode solo, qui est en soit une véritable folie.

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Mode Solo !!!

 

Et oui, contrairement à bien d'autres jeux actuels, le mode solo de Worms Reloaded est un veritable tour de force. Et réussir à le completer integralement est un véritable miracle. 

 

On vous a déjà parlé des joueurs surhumains? Ceux qui dans call Of Duty ou Battlefield vous assoment d'un coup de chevrotine à 150 metre? car dans Worms Reloaded en multi, vous n'en trouverez pas! En revanche, en solo, ce sera une toute autre histoire. Globalement, on pourra dire que contrairement aux jeux actuels, les bots sont bien plus performants (en théories) que les joueurs humains. Tout est qualibré. Les tirsd sont parfaits On peu parfois se faire allumer à 100 métres par un trouffion lorsqu'on ne s'y attend pas. Le systeme extremement simple Worms Reloadede a permis aux dévellopeurs de créer une IA absolument redoutable.Je n'ai pas de mots poru vous décrire le calvaire que vous ferons vivres les bots, mais ce qui est sur, c'est que vous apprendrez à jouer mieux et plus efficace. 

 

Dans le mode solo, on est bien loin d'une bonne tranche de rigolade, chaque action doit être murement réflechit. Certes dan sles premiers niveaux, ça passe, l'Ia est faible. Mais à partir de la moitié du jeu, n'essayez même pas d'imaginer que vous pourrez jouer comme Rambo. Les ennemis sont impitoyables et ne vous laissent aucune chance. En gros, finir la campagne evient à effectuer un veritable tour de force. Et je ne parle pas des modes annexes, style survie et compagnie. Si vous voulez vous amuser, c'est en mode solo que ça se passe. Si vous voulez entrainer vos neurones, ce sera en solo. 

 

En gros, le mode solo est trés bien foutu. Les cartes sont intelligentes, et chaque mission sera un veritable défi poru les nerfs. 

 

 

Guide du bon Worms : 

Voici désormais un petit guide pour vous aider à élaborer un jeu tactique et efficace . Sachez d'abord une chose : malgrés ses airs bon enfants, La série Worms (en 2D du moins) à a toujours été une licence primant les stratéges et les jouerus intelligents Worms, c'est un peu comme les échec dans le monde des jeux vidéos. Que ce soit face à L'IA ou à d'autres joueurs, gardez à l'esprits ces quelques preceptes :

 

_Regles 1 : ne jamais narguer l'adversaire. Worms c'est rigolo, ça pete de partout et ça offre des scenes d'anthologie dans la vie de chaque joueur. Mais attention, n'oubliez pas ce fait : Lorsque l'on joue en multi, ce n'est pas la peine d'aller narguer votre adversaire qui attend sa mise à mort (éventuelle). Question de bon sens, on ne va pas voir une personne que l'on aime pas et qui va mourrir d'ici 24 heures d'un cancer foudroyant en lui fredonnant "tu va crever, tu vas crever". Worms a toujorus été une licence frustrante, n'en rajoutez pas une couche. Encore pire, ne faites jamais ça face à l'IA. Comme je vous l'ai dit, elle est impitoyable, et au moindre ecart, elle pourrait faire radicalement changer la situation. Resultat, en mode multi, on perd un ami, et en mode solo, on s'expose au risque de se faire gifler magistralement.

_regle 2 : chaque action doit être utile : 

Pas de gaspillage! Chacun de vos actes doit être utile. Ne gachez pas vos munitions betement. Personnellement, je préfére attendre et voir 3 vers alignés pour leur laisser une attaque efficace plutot que de l'utiliser tout de suite pour faire sauter un ver seul sur un coin de map. 

_regle 3 : utilisez le décor : 

Depuis les début de la série, le décor est destructible. gardez cela en tête, mais sachez aussi que vous subirez moins de dégats si vous sou cachez que si vous êtes à découvert.

_régle 4 : planquez vous ! 

Certains joueurs utilisent leurs matériels pour aller plus vite au contact. c'est une trés mauvaise idée. Préférez plutot utiliser vos cordes ninja, vos jetpack et vos téléporteurs pour allez vous planquer quand ça tourne mal. N'hesitez pas à utiliser l'option passer le tour si un ennemi couillon canarde ses propres worms en tentant de vous viser.

_régle 5 : faites attention à votre propre arsenal :

Une sainte grenade, ça fait beaucoup de dégats, un moutonpeut faire trés mal, mais n'oubliez pas, vous aussi êtes vulnérables. Certains tirs mal placés vous feront autant, voir, plusd emal qu'à votre adversaire. utilisez l'artellerie lourde avec parsimonie, d'autant plus qu'elle est parfois dur à se procurer. Une bombe banane gaché, ça peut faire mal au cul. 

_regle6 : anticipation : 

Soyons clair, Worms est une licence délirante, mais derriere ses aspects totalement loufoque, on est en face d'un jeu de stratégie et d'adresse. Comme aux echec, anticipez les coups de l'ennemis.Attendez par exemple qu'il fasse un trou sous votre worms pour venir plus facilement placer un tir de bazooka bien fait ou une grenade , qui feront certes moins de dégats qu'une bombe plus puissante que vous vous serez chié à envoyer un tour avant, mais mal (perte de munition dans ce cas. L'ennemi vous offrira parfois des opportunités, et si vous êtes malins, vous pourrez vous en servir pour contre attaquer.

_regle 7 : ne pas se la raconter : 

on croise de nombreux joueurs qui efectuent des pirouettes (notamment avec la corde ninja) et autres prouesses techniques surprenantes. Ne perdez pas votre sang froid. Comme nous l'avons dit plus haut, il vaut mieux utiliser son matériel pour se planquer. SI vous prenez des dégats aprés un de ces tours de passe-passe, n'oubliez pas que l'adversaire s'expose parfois à de grand risques pour vous faire mal. VOus le verrez parfois se prendre une grenade, ou tout simplement aller directement dans la mer. Mieux vaut parfois en rire que d'imiter la chose et le rejoindre au royaume de Poséidon ou sur une mine. 

_regle 8 : Savoir utiliser les bombardements : 

Worms Reloaded, comme ces prédecesseurs, offre une palette de bombardements, parfois assez comiques. Ne les negligez pas! Ils fournissent souvnet un moyen efficace d'atteindre une cible éloignée.

_regle 9 : Forcez vos adversaire à faire "plouf" : 

Le meilleur moyend e tuer un Worms est de l'envoyer à l'eau. Ne sachant pas nager, ils couleront à pique betement. utilisez efficacement vos attaques pour faire plonger 1, 2 , voir 3 worms ennemis. Rien de tel pour s'assurer la victoire.

_regle 10 : le fusil à pompe et l'arc : 

Voici un avis tout à fait personnel. Le fusil à pompe et l'arc vous offrirons plusieurs tirs, contrairement à la plupart des autres armes. Utilisez les efficacement. D'un bon coup de chevrotine, vous pourrez envoyer l'ennemi à l'eau aisement, et comme vous avez 2 tirs, vous pourrez en envoyer 2, voir 3. J'ai uen préférence pour cette arme, car, si elle n'enleve que 25 point de vie au mieux, elle reste extremement précise et peutfaire chuter l'adversaire.

 

 

Et voila, en esperant que ce test guide vous aura été utile 

 

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 23:23

Pour ce second article annexe consacré au "jeuvidio", je vous propose une critique tout à fait personnel de Red orchestra 2

 

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Disons le sans détour, RO2 est un FPS de simulation, qui fait mal au cul et qui cogne bien fort là où ça peut faire mal. Le décor se situe à Stalingrad (et ses environs) lorsque les allemands ont cru bon d'aller boter les fesses des slaves bolcheviques-communistes. Clairement, le jeu ne fait pas dans le manichéen, et on se retrouve à incarner les soldats de deux dictatures. Fini les gentils américains qui viennent se battre pour sauver le liberté et la démocratie, ici on joue pour sauver (virtuellement) sa peaux et pour en foutre plein la gueule de l'équipe adverse.

 

Mais comme je vous l'ai déjà signalé, on est ici dans une simulation REALISTE ! Pas de sur-homme aryen ou de héro du peuple ; on incarne un troufion de base. Et ça se ressent! Les claquements des armes à feu, les cris des soldats blessés, les tonnerres d'un pillonage, tout est là pour qu'on se sente dans la bataille. C'est épique, c'est éprouvant pour le moral, bref, c'est la guerre, la vrai, avec des couilles et de la biére. L'univers sonore est majestueux. On entend tout, on sent tout, on est parfaitement immergé. Si j'était chiant j'aurai tendance à dire que les graphisme sont pas de toute beauté, mais c'est largement suffisant pour instaurer un atmosphère oppressant. 

 

Venon en au fait : le jeu!

 

Comme je vous l'ai dit, l'atmosphére est là, bien présente. Maintenant ce qui compte, c'est de voir comment cela s'applique au différents modes de jeu.

 

SOLO!!!! 

Le solo est une sorte de didactitiel. Honnetement, aprés une vingtaine d'heure de jeu, je n'en ai parcouru que le quart. Pourquoi? tout simplement parce que sa fonction est uniquement de nous préparer aux diverses cartes et modes de jeu. On apprend avec des bots pas trés futés, mais qui ont la noblesse de tenter de réaliser leur tache. On peut leur donner des ordres, les suivre, les envoyer à la castagne à notre place ; bref, tout ce qu'on demande d'un bot moyennement intelligent. Ils ne sont pas performants, mais on ne s'en rend pas compte. Au final, le mode solo ne sert qu'à permettre au joueur d'appréhender le jeu, son systeme d'ordres dynamique (car oui, si t'es le chef, tu donnes les ordres), la visée et le systeme de deplacement.

 

Mode MULTI!!!!!!! C'est l'armée rouge mon frére, l'armée rouge! 

Le noyau dur du jeu, celui pour lequel il a été créé. Faisons un peu d'histoire maintenant : Red Orchestra est un jeu initialement sorti en 2006, tatant dans la simulation de fantassin et pas franchement fôlatre à prendre en main et à jouer. Le jeu est sorti, les joueurs ont joués, une communauté un poil taré s'est créé et le succés fut au rendez vous. Le multi permettait alors de voir s'affronter pas mal de joueur en manque de sensations fortes, et delaissant les Call Of Duty de l'époque (qui pourtant n'étaient pas encore totalement bankables).

Red Orchestra 2 reprend le principe de la licence : un FPS simu difficile, axé sur le multi et assez élitiste. Et pourtant, lorsque je parle d'élitisme, tout est relatif. RO2 est certes difficile à appréhender, mais la communauté, contrairement à son prédecesseur, est assez ouverte et maternaliste. Ici , les meilleurs joueurs ne sont pas farouches avec les nouveaux, et ne les arrosent pas de bastos sous prétexte qu'ils sont des newbies. Honnetement, ça change d'un CoD ou d'un Battlefield, ou les meilleurs sont ceux qui ont joués le plus longtemps. Dans RO2, le talent fait aussi sont oeuvre. L'utilisation des armes à verrous et des flingues semi automatiques demande au joueur une précision certaine et un sang froid qui n'ont rien de comparable avec ce qu'on nous sert actuellement dans les FPS. Aligner 2 mecs planqués avec le fusil de sniper sera bien plus jouissif que d'habitude, de part le fait que dans RO2, les balles suivent une trajectoire réaliste. Camper comme un idiot dans un coin de map ne sera pas efficace si des joueurs précis arrivent à vous aligner avec leur carabine kar98 à 150 métres les doigts dans le nez (et parfoisles, plus vieux sont pas les meilleurs à ce jeu là). En gros, pour faire des tirs efficaces, il faut savoir se faire tout petit, se planquer derriere une carcasse de voiture et attendre son heure pour faire mouche. Franchement, c'est le genre de choses qui me plait, mais qui devrait faire hurler les rageux du FPS à la CoD.

 

Le systéme de couverture (ou comment se refaire la bataille de Verdun chez les bolcheviques)

RO2 posséde un systéme de couverture ma foi fort sympathique. Une pression sur un bouton lorsque l'on est sur un mur et votre avatar se planquera comme un vrai soldat, pour pouvoir de temps en temps sortir la tête et viser les cibles potentiels. Trés pratique, on pourra attendre la fin d'une pluie de balle pour sortir son arme et viser les mécréants. Attention cependant, car si ce systeme est bien foutu, il nous offre 2 problêmes typique de la simu : on ne pourra viser que ce qui est dans un angle précis (cependant assez large), et lorsque vous sortirez la tête, on est pas à l'abri d'une balle perdu (ou pas perdu du tout d'ailleurs). Notons également qu'on a parfois du mal à se détacher de ce mode "couverture", ce qui peut se réveler dramatique lorsque l'on doit filer au plus vite face à une contre attaque ennemi. 

 

La balistique des spartiates de la mort qui tue.

En bref, la balistique est réaliste, et il faudra parfois ajuster votre viseur à la distance de l'ennemi. Une précision importante qui a du faire rager de nombreux joueurs.

 

Les dégats dans ta gueule.

Dasn certains jeu on dirait "une balle, un mort'. Ici ce n'est pas vraiment le cas. On dirait plutot, une balle dans le cul, du fait un bond, une balle dans le coeur, tu meurs doucement (te laissant la possibilité de tirer encore un peu avant de crever), et une balle dans le bras, tu saignes comme un cochonnet et tu dois te soigner toi même. La localisation des dégats est trés interressante, et on est souvent amené à crever bétement à cause d'une balle perdu ; la guerre en somme. 

 

Les différents modes de jeu.

Globalement il en existe pas des masses. Un mode dans lequel on fait du match à mort par équipe, un mode ou l'on doit remplir des objectifs, un mode qui.... enfin, euh.... en fin de compte, il n'existe qu'un seul mode de jeu jouable, le mode territoire. Trés apprécié des joueurs, il  permet d'opposer deux équipes : l'une attaque, l'autre défend. Et là c'es tla grosse foire au paté (au paté de chair humaine n'est ce pas). IL est recommandé de s'entrainer un peu pour comprendre à chque fois ce que le jeu nous demande, ce qui est parfois dommage, par rapport à un Battlefield ou un Homefront où les objectifs sont clairement affichés. 

 

La façon de jouer et le cumul des points.

Franchement, à ce niveau là, le jeu plaide parfois pour l'obscurité. Il faut un certain temps pour comprendre pourquoi on fini premier d'une parti multi alors qu'on a tué personne, ou inversement. la réponse est simple, et se résume à une phrase : "au bon endroit, au bon moment". Sans rentrer dans les détails (parce que parfois, le cumul des points est franchement obscur), on est face à des missions où le jeu d'équipe est largemnet privilégié.Retrouvez vous tout seul à attaquer 5 fois un objectifs, à tuer 10 mecs et à ne pas le conquérir, vous gagnerez beaucoup moins de point que 5 gus qui attaquent ensemble un point stratégique doucement en ne tuant que 2 mecs, et le gagne. cOMbien de fois ai je ragé à m'appercevori que mes efforts solitaires étaient vains, et qu'à coté, l'ennemi, organisé et intelligent, reussisait sans problême à mettre la paté à mon équipe uniquement parce q'une bade de Guy couvert par un sniper pas trés doué attaquait au bon moment au bon endroit. 

Mais aprés, si vous comprenez les mécaniques du jeu, vous verrez, qu'il est plus facile de gagner une bataille sans tuer que de gagner tout seul avec ses talents de sniper. 

Notons d'ailleurs que j'ai eu l'occasion d'assister et de participer à de veritable razzia sur les objectifs ennemis, style "dédicace de Zac Effron à la fnac du Havre"

 

ILLUSTRATION!!!!

RedOrchestra2_1.jpg

 

N'est ce pas magnifique? on dirait un assaut d'orc sur une base de la garde impérial (warhammer 40K powa!!!)

 

 

 

Conclusion n'est ce pas!

 

Soyons sérieux : RO2 est un jeu difficile, qui demande beaucoup de concentration et de calme. Si vous êtes un rageux du FPS qui ne jure que par les réflexes et le haut level, alors ce jeu n'est pas fait pour vous, mais vraiment pas... La communauté préfère adopter des joueurs calme, avec un sang froid hors pair et un fair play réel. un bastos dans le crane? n'allez pas hurler sur vos coéquipiers, mais considerez uniquement votre imprudence. RO2, c'est un trés trés bon jeu, à qui je donnerai la note de 18. Son seul souci, n'être pas destiné au grand public... Mais si toi, jeune bolchevique ou jeune aryen , tu sais garder ton calme en toute circonstace, et braver le feu ennemi, alors oui, Red Orchetra 2 est fait pour toi.

 

à bon entendeur!

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 02:52

Tu en a marre de CoD? Tu en a marre  Battlefield? Tu es fauché? Alors Homefront est une bonne alternative!

 

Crééen 2010 par le firme qui va surement bientot dispariatre, THQ, Homefront est un FPS axé multi qui pourra te faire passer quelques heures trankilou.

 

Commençons par le mode solo : on peut dire que ce mode est une forme d'initiation à tout soft qui se respecte. à l'instar d'un CoD dans lequel le solo te permettai de farie tes toutes premieres armes dans le multi du jeu sans te montrer les possibilités du mode multijoueur et de sa nervosité, Homefornt solo est une perle de ... euh ... rien du tout.

 

Soyons clair, la campagne est à la limite de ; l'indignemais à la limite seulement. Scryptée à mort et ultra buggée, elle nous offre un scénario d'anticipation certes interressant, mais pas assez convaincante. Alors oui , les idées sont bonnes et bien présentées, mais est ce suffisant? Le scenar' en lui même, est pas mal foutu et tiens en haleine tout au long de la campagne, mais on reste dans du court terme (10 heures de jeu à tout cassé). Non seulement c'est pas assez long, mais on fini par ne plus avoir envi de suivre ce qui se passse. L'entré en matière est franchement bien faite, mais le final laisse pantois. Pourquoi? parce qu'on s'en fout!Aprés 10h de periperites, on en a plus grand chose à faire, et on laisse la scene finale tourner comme un film. D'ailleurs, malgrés ses qualités scenaristiques, on se rend compte que le jeu aurait mieux fait d'être "bien" adapté sur les écrans de ciné que sur nos pc.

 

Niveau multi, c'est autre chose. Avertissement!!! on a beau être proche du maniement d'un CoD, le jeu reste trés différent. Pourquoi? parce que les crétaeurs de THQ ont préférs mettre un point d'honneur à l'anticamping. C'est assez agréable en fait, notamment par le fait que chaque joueur puise faire appel à des drones (s'il est assez malin et sait jouer un minimum) pour aller fouiller chaque surface des maps. Ainsi, alors que dans un CoD un campeur pouvait aligner chaque joueur adverse sortant du lieu de respawn, ici, quelqu'un pourra acheter un drone mortel pour aller lui peter la tronche en direct "sans qu'il s'en rende compte" en usant de quelques points de combats. ce point est trés bien géré, et on pourra autant aller debusquer le campeur chiant que forcer les defenseurs à sortir de leur cachette à sortir pour permetre à ses camarades d'aller casser du communiste (un de l'américain capitaliste, c'est tout comme =P )  . Au niveau des capacités de chaque joueur, el tout est trés bien géré, et le joueur novice malin pourra facilement se faire remarquer sur le tableau de score final. En cela Homefront offre une expérience de jeu interressante et non elitiste, contrairement à bien d'autres jeux actuels. Notons aussi que chacun pourra aller acheter ces bonus de castagne en début de partie, mais que s'il est trop mauvais, il redeviendra un fantassin de base sans défense. 

En gros on peut différencier, aujourd'hui, mi 2012, 3 forme de serveurs : 

_ceux dédiés aux fantassins, dans lesquels aucun engins blindés n'est permis et où seul les reflexes de gamers seront mis à contribution

_ les serveurs campeurs dans lesquels une groupe de sniper fera la loi pendant que les novices rempiront le restes des objectifs en se faisant mitrailler sans vergogne

__les serveurs classiques, dans lesquels chacun pourra se trouver sur un pied d'egalité, avec les drones, engins blindés et autres helicoptéres, pour peu qu'ils savent les utiliser.

 

 

 

Que pouvons nous conclure? Homefront possede une campagne de merde, c'est clair, avec peu de choses pour elle, si ce n'est sa narration intelligente et ses idées novatrices. Le gros point fort du jeu se trouvera dans son mode multi, efficace, nerveux, et pas trop elitiste.On prendra vite plaisir à étudier les mecaniques du jeu et à s'en servir pour renverser les campeurs et autres trop bons joueurs adverses .Homefront est sympa et efficace en multi et ravira les casu comme moi.

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